L’olaparib démontre un bénéfice dans le cadre du cancer du sein précoce avec mutation de BRCA1 ou de BRCA2

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À retenir

  • L’olaparib démontre un bénéfice dans le cadre du cancer du sein précoce avec mutation de BRCA1 ou de BRCA2 et à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) négatif.
  • Le taux de survie sans maladie (SSM) invasive à 3 ans était de 86 % avec l’inhibiteur de la poly(adénosine diphosphate-ribose) polymérase (PARP), contre 77 % avec le placebo, dans le cadre de l’essai clinique randomisé de phase III OlympiA.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats sont susceptibles d’être utilisés pour l’autorisation réglementaire de l’olaparib dans le cadre du cancer du sein précoce au sein de ce groupe à haut risque.
  • L’olaparib est déjà autorisé dans le cadre du cancer du sein métastatique avec mutation de BRCA.

Méthodologie

  • L’essai clinique randomisé de phase III, contrôlé contre placebo, a été mené en double aveugle auprès de 1 836 patientes atteintes d’un cancer du sein précoce HER2- avec mutations germinales de BRCA1 ou de BRCA2 et présentant des facteurs clinicopathologiques à haut risque, qui ont reçu un traitement local et une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante.
  • Les patientes ont été affectées de manière aléatoire selon un rapport de 1:1 pour recevoir de l’olaparib ou un placebo par voie orale pendant un an.
  • Le critère d’évaluation principal était la SSM invasive.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; AstraZeneca.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 2,5 ans.
  • Le taux de SSM invasive à 3 ans était de 85,9 % chez les patientes recevant de l’olaparib, contre 77,1 % chez celles recevant le placebo.
    • Rapport de risque (RR) : 0,58 (P < 0,001).
  • Le taux de SSM à distance à 3 ans était de 87,5 % dans le groupe olaparib, contre 80,4 % dans le groupe placebo.
    • RR : 0,57 (P < 0,001).
  • Le groupe olaparib a présenté une réduction non significative du nombre de décès.
  • La qualité de vie (QdV) était similaire entre les groupes.

Limites

  • La méthodologie de l’essai n’incluait pas l’efficacité relative de l’olaparib, comparativement à la capécitabine.