L’intégration de protocoles de prise en charge de la toxicité cutanée dans le cadre du traitement du cancer est bénéfique

  • Yu Z & al.
  • JAMA Dermatol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’intégration de protocoles de prise en charge de la toxicité cutanée augmente le taux de traitement prophylactique des éruptions cutanées provoquées par les traitements anticancéreux et réduit le risque d’interruption ou d’ajustement posologique du traitement anticancéreux.

Pourquoi est-ce important ?

  • Sur 10 patients qui reçoivent un inhibiteur du récepteur du facteur de croissance épidermique, 9 développent des toxicités cutanées défavorables.

Méthodologie

  • Une étude rétrospective a été menée auprès de 208 patients adultes atteints d’un cancer et ayant reçu au moins 1 dose de cétuximab au cours des années civiles 2012 ou 2017, après l’instauration d’un protocole de dermatologie.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Dans l’ensemble, une proportion significativement plus importante de patients ont reçu un traitement prophylactique contre la toxicité cutanée à l’instauration du traitement par cétuximab en 2017, comparativement à 2012 (47 %, contre 25 % ; P < 0,001), après l’instauration d’un protocole de dermatologie.
  • Entre les deux périodes, l’utilisation préventive : 
    • de tétracycline a augmenté, passant de 45 % à 71 % (P = 0,02) ; 
    • de corticostéroïdes topiques a augmenté, passant de 7 % à 57 % (P < 0,001) ; et
    • d’antibiotiques topiques a diminué, passant de 79 % à 43 % (P = 0,02).
  • Un taux plus faible d’ajustements posologiques ou d’interruptions a été observé chez les patients sous prophylaxie (5 %, contre 19 % ; P = 0,01).
  • Les patients recevant un traitement prophylactique étaient 94 % moins susceptibles d’avoir besoin d’un premier traitement de secours, et 74 % moins susceptibles de nécessiter un deuxième traitement de secours contre une éruption cutanée.

Limites

  • Il s’agit d’une étude rétrospective.
  • Données monocentriques.
  • Documentation incomplète concernant certains patients.