L’instauration de buprénorphine améliore la suppression virale et les résultats dans le cadre du VIH

  • Kim J & al.
  • Clin Infect Dis

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’instauration de buprénorphine augmente la probabilité de suppression virale chez les personnes atteintes du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et présentant un trouble lié à l’utilisation d’opioïdes (TUO) concomitant.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le traitement des TUO et du VIH peut se faire de façon concomitante pour prévenir le surdosage/la transmission et améliorer l’engagement dans les soins et l’utilisation du traitement antirétroviral (TAR).

Principaux résultats

  • 279 patients (âge médian : 50 ans) dans le groupe de la buprénorphine, avec 2 635 mesures de la charge virale.
  • 2 422 participants témoins appariés (âge médian : 49 ans), avec 21 354 mesures de la charge virale.
  • 86 % des patients ayant commencé à prendre de la buprénorphine présentaient un TUO.
    • La quasi-totalité d’entre eux avaient des antécédents de consommation d’héroïne ou de drogues injectables.
  • Dans le groupe de la buprénorphine, le rapport de prévalence (RP) de la suppression virale (IC à 95 %) avant l’instauration de la buprénorphine était de :
    • 1,14 (1,01–1,30).
  • 90 jours après l’instauration :
    • 1,19 (1,06–1,34).
  • 730 jours après l’instauration :
    • 1,33 (1,08–1,63).
  • Après une correction pour prendre en compte les facteurs de confusion mesurés/non mesurés, les RP (IC à 95 %) de l’instauration de la buprénorphine, par rapport à l’absence d’instauration (témoins appariés), étaient les suivants :
    • Pour les patients sous TAR au moment de l’instauration de la buprénorphine :
      • 1,08 (1,00–1,18).
    • Pour les patients n’étant pas sous TAR au moment de l’instauration de la buprénorphine :
      • 1,31 (1,10–1,16).
    • Pour les patients ayant des antécédents de consommation de drogues injectables et sous TAR au moment de l’instauration de la buprénorphine :
      • 1,15 (1,04–1,29).
    • Pour les patients ayant des antécédents de consommation de drogues injectables et n’étant pas sous TAR au moment de l’instauration de la buprénorphine : 
      • 1,33 (1,06–1,72).

Méthodologie

  • Une étude de cohorte longitudinale rétrospective a été menée auprès d’adultes aux États-Unis, entre 2002 et 2017.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).

Limites

  • Erreur de classification pour l’exposition.
  • Biais en faveur d’un résultat nul.
  • Il s’agit d’une étude observationnelle.