L’ESMO met à jour ses recommandations relatives au CBPC
- Dingemans AC & al.
- Ann Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La Société européenne d’oncologie médicale (European Society for Medical Oncology) a publié une mise à jour de ses recommandations relatives au diagnostic, au traitement et à la prise en charge du cancer bronchique à petites cellules (CBPC).
- Ces recommandations incluent des algorithmes thérapeutiques pour la maladie de stade précoce et tardif, ainsi que des traitements de première ligne et de ligne ultérieure.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces nouvelles recommandations remplacent celles publiées en 2013.
Points clés
- Le CBPC doit être diagnostiqué à partir des critères de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le stade doit être évalué selon la version 8 du système de classification tumeur-ganglions-métastases (Tumor-Node-Metastasis, TNM).
- L’évaluation de l’expression du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death Ligand 1, PD-L1) et de la charge mutationnelle tumorale n’est pas recommandée dans le cadre de la pratique clinique de routine.
- La chirurgie peut être envisagée dans le cas d’une maladie de stade I–II et en cas d’histologie de CBPC/cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) mixte, mais uniquement après un bilan approfondi et dans le cadre d’une approche thérapeutique multimodale.
- La chimiothérapie d’induction n’est pas indiquée dans le cadre du CBPC.
- À l’exception de la maladie de stade très précoce, les patients présentant des tumeurs de stade T1–4N0–3M0 avec un score d’état général de 0–1 doivent faire l’objet d’une radiothérapie thoracique 2 fois par jour avec une chimiothérapie concomitante, selon un schéma de fractionnement des doses de 45 Gy en 30 fractions.
- Chez les patients qui ne sont pas éligibles à une immunothérapie, le traitement de première intention du CBPC de stade étendu est de quatre à six cycles de l’association platine et étoposide.
- Des tomodensitométries (TDM) doivent être réalisées tous les deux à trois mois chez les patients atteints d’une maladie de stade étendu qui pourraient être éligibles à des traitements supplémentaires, et tous les trois à six mois chez les patients atteints d’une maladie de stade limité qui ont reçu un traitement potentiellement curatif.
- Des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) réguliers sont recommandés chez les patients qui n’ont pas fait l’objet d’une irradiation crânienne prophylactique.
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