À retenir
- La Société européenne d’oncologie médicale (European Society for Medical Oncology, ESMO) a mis à jour ses recommandations cliniques concernant la prise en charge du cancer de la prostate localisé.
Recommandations principales
- Une attente vigilante et un report du traitement par privation androgénique (TPA) destinés à détecter une progression des symptômes est recommandée chez les patients qui ne sont pas de bons candidats ou qui refusent un traitement radical.
- Maladie à faible risque :
- Une surveillance active est recommandée.
- Il est nécessaire de privilégier une prostatectomie radicale (PR) ou une radiothérapie (externe ou une curiethérapie) lorsque la surveillance active n’est pas appropriée.
- Maladie à risque intermédiaire :
- Une PR ou une radiothérapie (externe ou une curiethérapie) est recommandée.
- Un TPA primaire seul n’est pas recommandé.
- Une radiothérapie radicale associée à un TPA (quatre à six mois) est recommandée.
- Maladie à risque élevé :
- Une radiothérapie externe associée à un TPA (18 à 36 mois) est recommandée.
- La PR associée à une lymphadénectomie pelvienne constitue une option pour certains patients.
- Les patients jeunes, en bonne santé et présentant une maladie à très haut risque peuvent recevoir une chimiothérapie néoadjuvante par docétaxel avant la radiothérapie.
- Radiothérapie de rattrapage :
- Une radiothérapie de rattrapage peut être envisagée en cas d’échec de l’antigène prostatique spécifique (Prostate-Specific Antigen, PSA) après une PR.
- Un TPA ou du bicalutamide concomitants peuvent être proposés aux patients traités par une radiothérapie de rattrapage.
- Rechute après un traitement local :
- Les patients présentant une rechute biochimique après une radiothérapie radicale et aptes à recevoir un traitement local de rattrapage ou un traitement ciblant les métastases doivent faire l’objet d’une tomographie par émission de positons-tomodensitométrie (TDM).
- Un TPA précoce seul n’est pas recommandé chez les patients présentant une rechute biochimique, à moins qu’ils ne présentent un délai de doublement rapide du PSA, une maladie locale symptomatique ou des métastases identifiées.
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