L’ESMO met à jour ses recommandations relatives au cancer de l’ovaire épithélial nouvellement diagnostiqué

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À retenir

  • La Société européenne d’oncologie médicale (European Society for Medical Oncology, ESMO) a publié une mise à jour de ses recommandations de 2013 relatives au traitement des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire épithélial nouvellement diagnostiqué.

Principales recommandations

  • Toutes les patientes atteintes d’une maladie de haut grade doivent faire l’objet d’un dépistage des mutations de BRCA1/2 (germinales/somatiques).
  • Les patientes porteuses d’une mutation de BRCA qui obtiennent une réponse partielle ou complète à une chimiothérapie de première intention à base de platine doivent recevoir un traitement d’entretien par inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP ; de l’olaparib pendant deux ans ; du niraparib pendant trois ans).
    • L’association olaparib et bévacizumab doit être utilisée lorsque du bévacizumab est ajouté à la chimiothérapie de première intention.
  • Le dépistage de la déficience de la recombinaison homologue (DRH) pour évaluer l’instabilité génomique est recommandé.
    • Les patientes présentant un dépistage de la DRH positif et une réponse partielle ou complète à une chimiothérapie de première intention à base de platine, avec ou sans bévacizumab, doivent recevoir un traitement d’entretien par inhibiteur de la PARP.
  • Le traitement d’entretien par inhibiteur de la PARP n’est pas recommandé chez les patientes négatives à la DRH qui ont reçu du bévacizumab en association avec une chimiothérapie de première intention.
  • Le niraparib en monothérapie est autorisé pour toutes les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire de stade III–IV qui ont présenté une réponse à la chimiothérapie.
    • Les décisions concernant son utilisation dans la population à statut négatif/inconnu pour la DRH doivent être prises au cas par cas.