L’ESGE publie des lignes directrices concernant les tumeurs ampullaires

  • Vanbiervliet G & al.
  • Endoscopy

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La Société européenne d’endoscopie gastro-intestinale (European Society of Gastrointestinal Endoscopy, ESGE) a publié de nouvelles lignes directrices qui se concentrent sur la prise en charge endoscopique des tumeurs ampullaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les avancées dans le domaine de la détection par gastroscopie et endoscopie entraînent une augmentation du taux de diagnostics de tumeurs ampullaires.

Points clés

  • Une papillectomie à visée diagnostique/thérapeutique ne doit pas être réalisée si l’adénome n’est pas prouvé (forte recommandation, données probantes de faible qualité).
  • Une échographie endoscopique et une cholangiopancréatographie par résonance magnétique abdominale doivent être réalisées pour déterminer le stade des tumeurs ampullaires (forte recommandation, données probantes de faible qualité).
  • Une papillectomie endoscopique doit être réalisée en cas d’adénome ampullaire sans extension intracanalaire,
    • car elle permet d’obtenir de meilleurs résultats en ce qui concerne le succès technique et clinique, la morbidité et la récidive (forte recommandation, données probantes de qualité modérée).
  • Une résection en bloc doit être réalisée en cas d’adénome ampullaire mesurant jusqu’à 20–30 mm de diamètre.
    • Cette approche permet d’optimiser la probabilité de résection R0, de résection complète et d’histopathologie optimale, et de réduire le taux de récidive après une papillectomie endoscopique (forte recommandation, données probantes de faible qualité).
  • Une intervention chirurgicale doit être réalisée si une résection endoscopique ne peut pas être réalisée pour des raisons techniques, telles qu’un diverticule ou une taille supérieure à 4 cm, ou en cas d’atteinte intracanalaire (plus de 20 mm).
    • Un suivi avec surveillance est nécessaire (recommandation faible, données probantes de faible qualité).
  • Une résection directe à l’anse, sans injection sous-muqueuse, doit être réalisée pendant la papillectomie endoscopique (forte recommandation, données probantes de qualité modérée).
  • Après une papillectomie endoscopique, une endoprothèse à visée prophylactique doit être placée dans le canal pancréatique afin de réduire le risque de pancréatite (forte recommandation, données probantes de qualité modérée).
  • Après une papillectomie endoscopique ou une ampullectomie chirurgicale, une surveillance à long terme par duodénoscopie doit être mise en place, avec des biopsies de la cicatrice et de toute zone anormale.
    • Le suivi doit avoir lieu au cours des 3 premiers mois, à 6 et 12 mois, puis 1 fois par an pendant au moins 5 ans (forte recommandation, données probantes de faible qualité).