L’éribuline échoue dans un essai de phase II portant sur le cancer du sein précoce invasif résiduel

  • Yardley DA & al.
  • Breast Cancer Res Treat

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’éribuline n’est pas parvenue à dépasser les attentes cibles pour la survie sans maladie (SSM) à deux ans, dans le cadre d’un essai de phase II portant sur le cancer du sein précoce (CSp) invasif résiduel.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les auteurs de l’étude ne recommandent pas la poursuite du développement de l’éribuline pour cette population.

Protocole de l’étude

  • Une étude de cohorte prospective de phase II a été menée, composée de 3 cohortes recevant de l’éribuline (1,4 mg/m2 par voie intraveineuse [IV] aux jours 1 et 8 de 6 cycles de 21 jours) : cancer du sein triple négatif (CSTN ; n = 53), cancer du sein à récepteurs hormonaux (Hormone Receptors, HR) positifs/à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) négatif (n = 42) et à HER2 positif (n = 31).
  • Les patientes étaient atteintes d’un CS localisé et présentaient toujours un cancer invasif résiduel (au niveau du sein ou de l’aisselle) après au moins quatre cycles de chimiothérapie néoadjuvante standard et/ou à base de taxanes.
  • La SSM à 2 ans, le critère d’évaluation principal, a été comparée aux projections du bénéfice (à partir des études portant sur la chimiothérapie seule) : CSTN (40–56 %), HR+/HER2- (80–92 %) et HER2+ (60–75 %).
  • Financement : Eisai.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 28 mois.
  • Le taux de SSM à 2 ans (IC à 95 %) n’a dépassé les projections de manière significative dans aucune des 3 cohortes :
    • CSTN : 56 % (42–69 %) ;
    • HR+/HER2- : 83 % (67–91 %) ;
    • HER2+ : 73 % (53–86 %).
  • Les événements indésirables liés au traitement de grades 3/4 les plus fréquents étaient la neutropénie, la leucopénie et la neuropathie.

Limites

  • Pas de groupe témoin.
  • Protocole observationnel non randomisé.