L’empagliflozine est associée à une diminution des graisses hépatiques dans le cadre du DT2 bien contrôlé

  • Kahl S & al.
  • Diabetes Care

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’empagliflozine est associée à une réduction du contenu lipidique hépatique (CLH) chez les patients atteints d’un diabète de type 2 (DT2) d’apparition récente et pratiquement normoglycémiques.
  • L’effet a été observé indépendamment de la présence ou non d’une stéatose hépatique non alcoolique (SHNA).
  • Elle réduit également le poids sans affecter la sensibilité à l’insuline.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patients atteints d’un DT2 présentent un risque accru de SHNA et de progression vers une stéatohépatite non alcoolique, une fibrose et une cirrhose.
  • La SHNA est associée à des maladies cardiovasculaires, à l’insuffisance rénale chronique liée au diabète ainsi qu’à la rétinopathie.

Protocole de l’étude

  • 84 patients atteints d’un DT2 ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir de l’empagliflozine à raison de 25 mg/jour ou un placebo ; 65 patients sont allés au terme des 24 semaines.
  • Financement : ministère fédéral allemand de la Santé ; ministère de l’Innovation, de la Science et de la Recherche de la Rhénanie du Nord-Westphalie ; ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche.

Principaux résultats

  • À 24 semaines, des diminutions du CLH corrigées en fonction du placebo absolues (-1,8 % ; P = 0,02) et relatives (-22 % ; P = 0,009) ont été observées avec l’empagliflozine, ce qui correspond à une réduction relative 2,3 fois plus élevée.
  • Aucun changement significatif n’a été observé avec l’empagliflozine au niveau du corps entier/muscle squelettique et de la sensibilité à l’insuline hépatique, lors de mesures réalisées à l’aide de la technique du clamp insulinique en conditions d’insulinémie faible (50 % ; P = 0,05) ou élevée (12 % ; P = 0,36).
  • Avec l’empagliflozine : 
    • perte de poids de 2,5 kg (P < 0,001) ; 
    • baisse de la glycémie à jeun de 0,7 mmol/l (P = 0,01) ; et 
    • aucun changement concernant le taux d’HbA1c.
  • Également avec l’empagliflozine : 
  • diminution de l’acide urique sérique de -74 mol/l (P < 0,001) ; et 
  • augmentation de l’adiponectine de haut poids moléculaire de 36 % (P < 0,001).

Limites

  • Tous les participants étaient atteints d’un DT2 bien contrôlé et de courte durée.
  • Aucun test après la prise de repas ni aucune biopsie du foie n’ont été réalisés.