L’effet de la vaccination sur l’incidence des souches de VPH à haut risque

  • Schlecht NF & al.
  • JAMA Netw Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Chez les jeunes femmes qui ont reçu le vaccin quadrivalent contre le virus du papillome humain (VPH), une baisse des infections par les souches de VPH à haut risque couvertes par le vaccin a été observée sur une période de 12 ans, mais la prévalence des souches à haut risque non couvertes par le vaccin a augmenté au cours de cette même période.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats mettent en avant la situation réelle des taux d’infection par le VPH après la vaccination.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte monocentrique a inclus 1 453 adolescentes et jeunes femmes adultes ayant reçu le vaccin quadrivalent contre le VPH pendant une période de 12 ans suivant l’introduction du vaccin.
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; Faculté de médecine Icahn à Mont Sinaï (Icahn School of Medicine at Mount Sinai).

Principaux résultats

  • La prévalence des 4 souches de VPH couvertes par le vaccin (VPH-6, VPH-11, VPH-16 et VPH-18) a diminué de manière systématique chaque année, passant de 9,1 % au cours de la période 2008–2010 à 4,7 % au cours de la période 2017–2019.
  • Chez les femmes vaccinées avant leur premier rapport sexuel, l’incidence de ces 4 types de VPH est passée de 8,8 % à 1,7 % au cours de la période de l’étude.
  • Des baisses ont été observées au fil du temps pour les formes anales de VPH-31 (rapport de cotes corrigé [RCc] : 0,76 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,60–0,97) et VPH-45 (RCc : 0,77 ; IC à 95 % : 0,61–0,96).
  • En revanche, la prévalence des souches de VPH cervical à haut risque non couvertes par le vaccin a augmenté, passant de 25,1 % entre 2008 et 2010 à 30,5 % entre 2017 et 2019.
  • Les augmentations annuelles étaient prononcées pour les souches VPH-56 et VPH-68, non couvertes par le vaccin.

Limites

  • L’évolution des infections persistantes par le VPH ou des critères d’évaluation cytologiques au fil du temps n’a pas été évaluée.