L’atézolizumab adjuvant améliore la survie sans maladie dans le cadre du CBNPC réséqué de stade précoce
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) complètement réséqué de stade précoce qui ont reçu une chimiothérapie adjuvante à base de platine ont rapporté une survie sans maladie (SSM) significativement meilleure lorsque ce traitement était suivi d’un traitement adjuvant par atézolizumab, comparativement à ceux dont la chimiothérapie était suivie des meilleurs soins de soutien.
- L’amélioration de la SSM avec l’atézolizumab était particulièrement prononcée chez les patients présentant des tumeurs exprimant le ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit du premier essai randomisé de phase III à rapporter une amélioration significative de la SSM avec une immunothérapie adjuvante après une chimiothérapie adjuvante chez des patients atteints d’un CBNPC réséqué de stade précoce.
Méthodologie
- L’essai randomisé multicentrique de phase III IMpower010 a été mené en ouvert.
- 1 005 patients atteints d’un CBNPC réséqué de stade IB–IIIA ont reçu une chimiothérapie adjuvante à base de platine, suivie d’un traitement adjuvant par atézolizumab (n = 507) ou des meilleurs soins de soutien (n = 498).
- La durée de suivi médiane était de 32,2 mois.
- Financement : F Hoffmann-La Roche et Genentech.
Principaux résultats
- Le groupe atézolizumab a obtenu une amélioration significative de la SSM en général (rapport de risque [RR] : 0,79 ; P = 0,020), chez les patients présentant une expression de PD-L1 d’au moins 1 % (RR : 0,66 ; P = 0,0039) et au sein de la population en intention de traiter (RR : 0,81 ; P = 0,040).
- Le taux de SSM à 3 ans était meilleur avec l’atézolizumab en général (56 % contre 49 %), chez les patients présentant une expression de PD-L1 d’au moins 1 % (60 % contre 48 %) et au sein de la population en intention de traiter (58 % contre 53 %).
- Des événements indésirables (EI) de tout grade ont été rapportés chez 93 % des patients du groupe atézolizumab, contre 71 % de ceux recevant les meilleurs soins de soutien, et des EI graves ont été rapportés chez 18 % des patients du groupe atézolizumab, contre 8 % de ceux recevant les meilleurs soins de soutien.
- Les EI liés à l’atézolizumab les plus fréquents étaient les suivants : hypothyroïdie (11 %), prurit (9 %) et éruption cutanée (8 %).
Limites
- L’étude a été menée en ouvert sans contrôle par placebo.
Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.
Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur
Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé