L’association nivolumab et bévacizumab démontre un bénéfice dans le cadre du cancer de l’ovaire en rechute
- Liu JF & al.
- JAMA Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’association nivolumab et bévacizumab est sûre et tolérable, chez les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire en rechute.
- Les femmes atteintes d’une maladie sensible au platine ont obtenu un taux de réponse objective (TRO) plus élevé.
Pourquoi est-ce important ?
- Une monothérapie par inhibiteurs de mort cellulaire programmée 1 (Programmed cell Death 1, PD-1)/ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death Ligand 1, PD-L1) a une activité limitée dans le cadre du cancer de l’ovaire.
- D’autres options d’immunothérapie combinée doivent être étudiées dans le cadre de la résistance au platine.
Protocole de l’étude
- Une étude de phase II a été menée auprès de 38 femmes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire en rechute, qui ont présenté une récidive dans les 12 mois suivant le dernier traitement à base de platine, ont reçu l’association nivolumab et bévacizumab par voie intraveineuse.
- Évaluation de l’expression de PD-L1 (n = 36) : <moins de 1 % chez 61,1 % des patientes ; 1 % ou plus chez 38,9 % des patientes.
- Financement : Bristol-Myers Squibb.
Principaux résultats
- 18 patientes présentaient une résistance au platine et 20 étaient atteintes d’une maladie sensible au platine.
- Une réponse confirmée a été rapportée chez 11 patientes (TRO : 28,9 % ; IC à 95 % : 15,4–45,9 %). Une patiente supplémentaire a présenté une réponse non confirmée.
- 10 réponses sont survenues dans le cadre des tumeurs avec une expression de PD-L1 inférieure à 1 %.
- Le TRO était de 40,0 % chez les patientes sensibles au platine et de 16,7 % chez les patientes présentant une résistance au platine.
- La SSP médiane était de 8,1 mois (IC à 95 % : 6,3–14,7).
- La durée médiane de la réponse était plus longue dans le cadre de la maladie résistante au platine (12,3 mois contre 5,6 mois), mais la SSP était plus courte (5,3 mois contre 9,4 mois).
- Le taux de bénéfice clinique global (une réponse et une maladie stable pendant plus de 24 semaines) était de 55,3 %.
- 89,5 % des patientes ont présenté au moins 1 événement indésirable lié au traitement (23,7 % de grade supérieur ou égal à 3).
Limites
- Groupe unique.
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