L’Association médicale mondiale (World Medical Association, WMA) va prendre des mesures pour remédier au harcèlement sur le lieu de travail des professionnels de santé.
Cette décision intervient à la suite de la réunion de près de 200 délégués lors du congrès annuel du Conseil qui s’est tenu en Zambie la semaine dernière lors duquel « des données probantes fiables montrent que les comportements perturbateurs et inappropriés ainsi que le harcèlement sont généralisés sur le lieu de travail des professionnels de santé », et qu’ils sont présents dans toutes les spécialités et à tous les niveaux d’ancienneté.
Il existe d’autres données probantes attestant du caractère endémique du harcèlement dans la littérature médicale, une étude récente ayant été publiée dans la revue Journal of Women’s Health rapporte que 10 % des médecins généralistes reconnaissaient harceler quelqu’un au travail, tandis que 30 % avaient été personnellement victimes de harcèlement sur leur lieu de travail. Par rapport aux hommes, les médecins généralistes de sexe féminin étaient plus susceptibles de rapporter être victimes de harcèlement dans l’ensemble et, de manière plus spécifique, de voir leurs avis être ignorés, de ne pas voir leur bon travail reconnu, d’avoir la sensation d’être sous pression pour ne pas faire valoir leurs droits et de se faire confier une charge de travail insurmontable.
Une proposition de déclaration sur les intimidations et le harcèlement dans la profession médicale a été portée devant le Conseil par l’Association médicale néo-zélandaise (New Zealand Medical Association). Le Conseil vient d’accepter de préparer un nouveau document de politique sur la question qui sera présenté à l’Assemblée générale pour adoption en octobre.
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