L’association lenvatinib et pembrolizumab s’avère prometteuse dans le cadre du cancer anaplasique de la thyroïde métastatique

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À retenir

  • Un nouveau traitement combiné non chimiothérapeutique à base de lenvatinib et de pembrolizumab a permis d’obtenir une réponse durable et des résultats de survie favorables chez des patients atteints d’un cancer anaplasique de la thyroïde métastatique ayant progressé sous chimiothérapie.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le cancer anaplasique de la thyroïde est une forme rare de cancer qui est associée à un pronostic défavorable.
  • Bien qu’il ne représente qu’environ 2 % de la totalité des cancers de la thyroïde, il est probable qu’il représente près de 50 % des décès dus au cancer de la thyroïde.

Méthodologie

  • L’essai de phase II ATLEP a inclus 26 patients atteints d’un cancer anaplasique de la thyroïde de stade IVB préalablement traité par chimiothérapie/radiothérapie et chirurgie.
  • Aucun des patients ne présentait la mutation BRAF V600E.
  • Les patients ont commencé un traitement par lenvatinib (20 mg/jour) et ont reçu du pembrolizumab (200 mg) toutes les 3 semaines pendant une durée maximale de 2 ans.
  • Financement : Centre médical – Université de Fribourg.

Principaux résultats

  • Le taux de réponse globale (TRG) était de 38,5 % : 10 des 26 patients ont obtenu une réponse partielle.
  • Une analyse intermédiaire supplémentaire des 16 premiers patients ayant fait l’objet d’un suivi de 2 ans a démontré un TRG de 68,8 % : 11 des 16 patients ont obtenu une réponse partielle.
  • La survie sans progression (SSP) médiane chez ces 16 patients était de 10 mois, et la survie globale (SG) médiane était de 11 mois.
  • En outre, le taux global de maladie stable à 3 mois était de 57,6 % (15 patients sur 26) et le taux de progression de la maladie était de 3,8 % (1 patient).
  • Des toxicités de grades 3 et 4 ont été rapportées chez 19 des 36 patients (53 %).

Limites

  • Échantillon de petite taille.