L’association IPCI et radiothérapie du cerveau améliore la survie dans le cadre du CBNPC avec métastases cérébrales

  • Yang Y & al.
  • Clin Lung Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout d’inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) à la radiothérapie du cerveau dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec métastases cérébrales entraîne une diminution de 23 % de la mortalité, par rapport à la radiothérapie du cerveau seule.
  • Les taux d’événements indésirables neurologiques sont, quant à eux, similaires.
  • Les résultats sont meilleurs lorsque la radiothérapie du cerveau est administrée dans les quatre semaines–un mois avant ou après le traitement par IPCI.

Pourquoi est-ce important ?

  • La plupart des essais cliniques sur l’efficacité des IPCI excluaient les patients présentant des métastases cérébrales non traitées, et aucun n’a examiné l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’association IPCI et radiothérapie pour traiter le CBNPC compliqué de métastases cérébrales.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 19 études ayant inclus 15 411 patients atteints d’un CBNPC et présentant au moins 1 métastase cérébrale.
  • Financement : Fonds spécial de la course de l’espoir de Pékin de la Fondation du cancer de Chine ; Fonds d’innovation de l’Académie chinoise des sciences médicales.

Principaux résultats

  • La survie globale (SG) était significativement meilleure chez les patients atteints d’un CBNPC ayant reçu des IPCI associés à une radiothérapie du cerveau, par rapport à ceux ayant reçu une radiothérapie du cerveau seule :
    • rapport de risque (RR) de 0,77 (P < 0,001).
  • La toxicité neurologique ne différait pas significativement entre l’association IPCI et radiothérapie du cerveau et la radiothérapie du cerveau seule.
  • L’efficacité intracrânienne ne différait pas non plus.
  • L’administration concomitante d’une radiothérapie du cerveau et d’IPCI (avec la radiothérapie administrée dans les quatre semaines–un mois avant ou après les IPCI) a permis d’obtenir une meilleure efficacité que le traitement séquentiel, sans différence significative au niveau des événements indésirables neurologiques :
    • SG : RR de 0,39 (P = 0,043).
    • Efficacité intracrânienne : RR de 0,17 (P < 0,001).

Limites

  • Toutes les études incluses étaient rétrospectives.