L’association gemcitabine-éribuline offre une alternative dans le cadre du cancer urothélial métastatique

  • Sadeghi S & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association gemcitabine-éribuline en première intention est bien tolérée et démontre un taux de réponse globale (TRG) de 50 % chez les patients non éligibles au cisplatine qui sont atteints d’un carcinome urothélial métastatique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le taux de réponse était plus élevé qu’avec le traitement standard par gemcitabine-carboplatine et par immunothérapie.
  • Le taux de réponse globale, la SG et la SSP avec l’association gemcitabine-éribuline étaient plus élevés que ceux précédemment rapportés avec la monothérapie par éribuline.

Protocole de l’étude

  • Étude de phase II menée auprès de 24 patients non éligibles au cisplatine (indice de performance : 0–2 ; âge médian de 73 ans) atteints d’un cancer de la vessie urothélial métastatique avancé/récurrent, naïfs de traitement et ne pouvant pas faire l’objet d’une chirurgie, ont reçu l’association gemcitabine-éribuline.
  • Financement : Pfizer ; MSD.

Principaux résultats

  • Nombre médian de cycles : 4.
  • La durée de suivi médiane était de 16,8 mois.
  • Le TRG confirmé était de 50 % (IC à 95 % : 29–71 %).
  • La durée de réponse médiane était de 3,1 mois.
  • La SG médiane était de 11,9 mois (IC à 95 % : 5,6–20,4) et la SSP médiane était de 5,3 mois (IC à 95 % : 4,5–6,7).
  • Les toxicités fréquentes liées au traitement incluaient : fatigue (83 %), neutropénie (79 %), anémie (63 %), alopécie (50 %), élévation de l’aspartate aminotransférase (50 %).
  • 13 % des patients ont présenté une neutropénie fébrile.
  • Deux décès ont été signalés.

Limites

  • Étude de faible envergure à groupe unique.