L’ASCO publie de nouvelles lignes directrices relatives au traitement du CHC avancé
- Gordan JD & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La Société américaine d’oncologie clinique (American Society of Clinical Oncology, ASCO) a publié de nouvelles lignes directrices relatives au traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé.
Pourquoi est-ce important ?
- Un nombre exceptionnel de nouveaux agents ont été autorisés dans le cadre du traitement systémique du CHC au cours des dernières années, ce qui a rendu nécessaire la révision des lignes directrices.
Méthodologie
- Un panel d’experts a élaboré des recommandations basées sur les résultats d’une revue systématique de 9 essais contrôlés randomisés de phase III (2007–2020) portant sur le traitement systémique du CHC avancé.
Points clés
- L’un des points clés de ces lignes directrices est que l’association atézolizumab/bévacizumab est recommandée dans le cadre du traitement de première intention des patients atteints d’un CHC avancé.
- En cas de contre-indications à l’administration de l’association atézolizumab/bévacizumab, les inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) sorafénib ou lenvatinib peuvent être envisagés comme traitement de première intention des patients atteints d’un CHC avancé.
- Après l’administration de l’association atézolizumab/bévacizumab en première intention et jusqu’à ce que des données de meilleure qualité soient disponibles, un traitement de deuxième intention avec un ITK peut être recommandé aux patients éligibles.
- Après un traitement de première intention par sorafénib ou lenvatinib, les options de deuxième intention pour les patients éligibles comprennent :
- du cabozantinib ou du régorafénib chez les patients qui ont précédemment toléré le sorafénib ;
- du ramucirumab (pour les patients présentant un taux d’alpha-fœtoprotéine d’au moins 400 ng/ml) ; ou
- l’association atézolizumab/bévacizumab lorsque cette option n’est pas disponible dans le cadre d’un traitement de première intention.
- Ces recommandations exhortent les cliniciens à prendre en compte les disparités en matière de santé et les coûts lorsqu’ils prescrivent des traitements contre le CHC.
- Un traitement de première intention avec l’association atézolizumab/bévacizumab peut représenter une option très coûteuse pour de nombreux patients, ce qui limite son utilisation aux patients qui disposent d’une couverture/assurance maladie suffisante.
- La priorité des systèmes de santé, des compagnies d’assurance et des cliniciens doit être de rendre ces médicaments accessibles aux patients.
- Ces lignes directrices soulignent également l’importance d’un diagnostic précoce et de l’instauration d’un traitement lorsque la fonction hépatique est suffisamment bonne pour obtenir des résultats favorables.
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