L’apprentissage automatique doit être intégré à l’enseignement médical, affirment des experts

Dans un nouvel article publié dans la revue NPJ Digital Medicine, Vijaya B. Kolachalama et Priya S. Garg de l’École de médecine de l’Université de Boston (Boston University School of Medicine) aux États-Unis traitent du récent développement de l’AA et suggèrent que les approbations réglementaires de diagnostics compagnons et d’autres produits basés sur l’IA sont « les prémices d’un futur dans lequel ces outils pourraient jouer un rôle clé en définissant la manière dont la médecine sera pratiquée ».

Ils ont cependant affirmé que le manque d’encadrement dans ce domaine pose un « défi de taille », car les étudiants passent de l’environnement préclinique à l’environnement clinique et essayent de mieux comprendre la façon dont les connaissances ayant trait à l’IA peuvent être appliquées au milieu clinique.

Les auteurs reconnaissent que l’intégration de l’AA aux programmes d’enseignement en médecine pose un certain nombre de difficultés et apportent des recommandations concernant les programmes qui visent à soutenir la mise en œuvre d’une formation sur l’AA. « Éduquer la prochaine génération de professionnels médicaux aux techniques adéquates d’AA leur permettra de faire partie intégrante de cette révolution de la science des données qui est en train de naître », ont-ils déclaré.