L’ajout de tislélizumab à la chimiothérapie améliore la SSP dans le cadre du CBNPC épidermoïde

  • Wang J & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’ajout de tislélizumab à une chimiothérapie de référence permet d’obtenir une amélioration significative de la survie sans progression (SSP) et une amélioration du taux de réponse objective (TRO), ainsi qu’une durée de réponse (DR) plus longue qu’avec la chimiothérapie seule, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) épidermoïde avancé non traité.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit du premier essai de phase III portant sur l’ajout d’un inhibiteur du ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death-Ligand 1, PD-L1) à la chimiothérapie dans le cadre du CBNPC épidermoïde de stade IIIB, lorsque la chirurgie ou la radiochimiothérapie ne constituent pas de bonnes options.

Méthodologie

  • Un essai clinique de phase III, randomisé et multicentrique, a été mené.
  • 360 patients atteints d’un CBNPC épidermoïde de stade IIIB/IV non traité ont reçu du tislélizumab associé à du paclitaxel et à du carboplatine (groupe A ; n = 120), du tislélizumab associé à du nab-paclitaxel et à du carboplatine (groupe B ; n = 119), ou du paclitaxel et du carboplatine (groupe C ; n = 121).
  • Financement : BeiGene, Ltd.

Principaux résultats

  • Une amélioration significative de la SSP a été observée avec l’association tislélizumab et chimiothérapie, comparativement à la chimiothérapie seule :
    • 7,6 mois dans les groupes A et B, contre 5,5 mois dans le groupe C.
      • Rapport de risque (RR) pour la comparaison entre le groupe A et le groupe C : 0,524.
      • RR pour la comparaison entre le groupe B et le groupe C : 0,478.
      • P < 0,001 pour les deux.
  • Des améliorations de la SSP ont été observées à tous les stades de la maladie et indépendamment de l’expression de PD-L1.
  • L’ajout de tislélizumab a permis d’obtenir un TRO plus élevé et une DR plus longue :
    • TRO : 73 % dans le groupe A et 75 % dans le groupe B, contre 50 % dans le groupe C.
    • DR : 8,2 mois dans le groupe A et 8,6 mois dans le groupe B, contre 4,2 mois dans le groupe C.
  • Taux d’arrêt du traitement lié à des événements indésirables : 12,5 % dans le groupe A, 29,7 % dans le groupe B, et 15,4 % dans le groupe C.
  • L’événement indésirable de grade supérieur ou égal à 3 le plus fréquent dans tous les groupes était la diminution des taux de neutrophiles.

Limites

  • L’étude a été menée en ouvert.