L’acétate d’abiratérone constitue une bonne option dans le cadre du traitement de deuxième intention des carcinomes des glandes salivaires exprimant les RA résistant à la castration

  • Locati LD & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’abiratérone, un analogue de l’hormone de libération des gonadotrophines, constitue une option thérapeutique de deuxième intention après un traitement par privation androgénique dans le cadre du carcinome des glandes salivaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le traitement a entraîné un taux de réponse plus élevé et une meilleure survie globale (SG), comparativement à la chimiothérapie, dans d’autres essais.

Méthodologie

  • Une étude de phase II à groupe unique a été menée en ouvert (n = 23).
  • Un taux de réponse d’au moins 20 % était considéré comme un indicateur d’une efficacité, car les traitements efficaces font défaut, en particulier pour les patients dont la maladie progresse après un traitement par privation androgénique.
  • Financement : Amgen, Merck Serono, Roche, MSD Oncology, GlaxoSmithKline, Regeneron.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 9,47 mois.
  • Le taux de réponse objective était de 21 % et la durée médiane de la réponse était de 5,82 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 4,24–10,76).
  • Le taux de contrôle de la maladie était de 62,5 %.
  • La durée médiane du traitement était de 3,93 mois (IC à 95 % : 1,15–18,88).
  • La survie sans progression (SSP) médiane était de 3,65 mois (IC à 95 % : 1,94–5,89).
  • La SG médiane était de 22,47 mois (IC à 95 % : 6,74–non atteinte).
  • Le taux de SG à 12 mois était de 66,59 %.
  • La SG médiane à partir du diagnostic initial était de 94,31 mois (IC à 95 % : 46,61–non atteinte).
  • 92 % des patients ont présenté au moins 1 événement indésirable. Nombre médian d’événements indésirables : 3.

Limites

  • L’étude a été menée sans groupe témoin.