L'évolution des grossesses des femmes atteintes de spondylarthrite axiale s’améliore

  • Susan London
  • Résumé d’article
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À retenir

  • Les issues indésirables de la grossesse chez les femmes atteintes de spondylarthrite axiale ont diminué au cours d’une période récente de 14 ans, et approchent les niveaux observés dans la population générale.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats pourraient orienter les conseils aux patientes, la planification familiale et le suivi pendant la grossesse.

Méthodologie

  • Étude de cohorte basée sur un registre national suédois (2007–2020) :
    • 1 580 naissances uniques chez des femmes ayant reçu un diagnostic de spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante ou spondylarthrite indifférenciée) depuis au moins 1 an.
    • 15 792 naissances uniques appariées chez des femmes qui ne souffraient pas d’arthrite inflammatoire chronique.
  • Critère d’évaluation principal : issues défavorables de la grossesse.
  • Financement : Conseil suédois de recherche ; Association suédoise de lutte contre le rhumatisme.

Principaux résultats

  • Par rapport à la population générale, les naissances chez les femmes atteintes de spondylarthrite axiale étaient 43 % plus susceptibles de survenir de manière prématurée, 44 % plus susceptibles d’être compliquées par une prééclampsie et 59 % plus susceptibles d’aboutir à une césarienne élective.
  • En outre, les nourrissons nés de femmes atteintes de spondylarthrite axiale étaient 29 % plus susceptibles de développer des infections nécessitant une hospitalisation au cours de leur première année de vie.
  • Cependant, dans le groupe des femmes atteintes de spondylarthrite axiale, le risque d’accouchement prématuré a chuté de 0,4 point de pourcentage par an, le risque d’accouchement par césarienne de 0,6 point de pourcentage par an, et le risque d’infection grave du nourrisson de 0,6 point de pourcentage par an.
  • Sur la même période, l’utilisation d’inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (tumor necrosis factor, TNF) pendant la grossesse est passée de moins de 10 % à 40 %, tandis que l’utilisation d’autres médicaments n’a pas augmenté.
  • Les risques de diabète gestationnel, de mortinatalité et de nourrisson petit pour l’âge gestationnel n’étaient pas significativement plus élevés chez les femmes atteintes de spondylarthrite axiale.

Limites

  • L’activité de la maladie n’était renseignée que pour un faible nombre de grossesses.
  • Le calendrier d’utilisation de médicaments a été estimé à partir des données de prescription.