L’usage récent d’antibiotiques et des antécédents d’IST sont liés à la vaginose bactérienne récidivante
- Liz Scherer
- Résumé d’article
À retenir
- Indépendamment de l’âge, des prescriptions récentes d’antibiotiques et des antécédents médicaux d’infections sexuellement transmises (IST), de virus du papillome humain (VPH) et/ou de candidose chez les patientes sont associés à un risque de vaginose bactérienne (VB) récidivante.
Pourquoi est-ce important ?
- Effectuez des tests diagnostiques de manière plus systématique chez les femmes présentant une VB récidivante.
- Envisagez des alternatives au métronidazole oral pour éviter la résistance.
Principaux résultats
- 532 patientes ont été incluses, dont 91 (17,1 %) présentant une VB récidivante.
- Dans l’ensemble, 1 551 contacts ont été comptabilisés avec un médecin généraliste (MG) sur 677 épisodes. Les patientes présentant une VB récidivante ont plus fréquemment eu des consultations à distance, tandis que celles ayant présenté un seul épisode ont plus fréquemment eu des consultations en personne.
- Par rapport aux patientes ayant présenté un seul épisode, les motifs de consultation d’un MG étaient plus souvent liés à la demande de médicaments ou de conseils médicaux.
- Un pourcentage plus élevé des patientes présentant une VB récidivante (33,0 %, contre 18,1 % pour les patientes ayant présenté 1 seul épisode) a également présenté au moins 1 épisode d’IST (notamment une infection à VPH et à Candida) et a été traité significativement plus souvent par au moins 1 traitement antibiotique (pour des raisons autres qu’une VB) au cours des 6 mois précédents.
- Des tests microbiologiques ont été ordonnés pour 62,6 % des patientes ayant présenté une VB récidivante, contre 42,6 % des patientes ayant présenté 1 seul épisode.
- Le métronidazole oral était le plus fréquemment prescrit (87,7 % du total des prescriptions dans le groupe ayant présenté une VB récidivante et 78,8 % dans le groupe ayant présenté 1 seul épisode).
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective a identifié les facteurs de risque, les caractéristiques des patientes et les interventions diagnostiques et thérapeutiques des MG chez des femmes néerlandaises atteintes d’une VB récidivante.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Impossible d’évaluer l’observance.
- Faible taille des échantillons de patientes atteintes d’IST.
- Surestimations possibles des IST et des infections à Candida.
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