Que retenir ?
Les points d’amélioration du dépistage mis en avant par Frédéric de Bels, responsable du département dépistage de l’INCa sont :
- La possibilité d’utiliser le NIR (numéro d’inscription au répertoire de l’INSEE) de la personne invitée à réaliser le dépistage. Ceci facilite les échanges d’informations entre les structures de gestion, les laboratoires et les professionnels de santé.
- L’identification des populations cibles qui sera réalisée par les structures de la gestion du dépistage du cancer colorectal (CCR), et non par l’Assurance maladie, ce qui constitue une différence majeure en pratique.
- L'élargissement des catégories de professionnels aptes à remettre le kit de dépistage. Cette remise peut dorénavant être effectuée en plus du médecin traitant, également par un gynécologue, un hépato-gastroentérologue et un médecin d’un centre d’examen de santé du régime général d’assurance maladie (principalement pour ceux qui n’ont pas encore de médecin traitant). Cette demande de modification a été émise par les Sociétés Savantes et a fait l’objet de longues discussions en Comité technique puis avec le Ministère, la Sécurité Sociale avant approbation.
- Enfin, autre mesure phare, l’envoi par voie postale du kit avec la seconde relance de participation. Mesure cependant réservée aux personnes qui auront participé au moins à l’une des trois précédentes campagnes de dépistage organisées du cancer colorectal.
- D’autres modalités de réalisation du dépistage qui ont pu être évoquées (délivrance du kit par un pharmacien, envoi du kit dès la première relance, ...) devront faire l’objet d’expérimentations et d’évaluations notamment au regard de l’impact financier qu’elles pourraient représenter.
- Autres points importants, la validation de l’assurance qualité et l’évaluation du programme. Les gastro-entérologues et anatomo-cytopathologistes devront envoyer le résultat des examens aux structures de gestion du dépistage avec un compte-rendu standardisé joint. Un retour d’information régulier vers les professionnels de santé, sera effectué par la structure de gestion du dépistage (y compris pour les résultats d’activités ou de pratiques personnalisées). Dans le cadre du suivi et de l’évaluation du programme, le nombre et la nature des complications graves survenues dans les suites des colonoscopies et directement imputables à cet examen (hémorragies, perforations, décès) ont été ajoutés dans les mesures de suivi du programme.
Ces nouvelles informations nécessiteront l’ajustement des éléments du programme actuel (fiches d’identification, étiquettes, …), la finalisation des travaux portant sur la transmission des résultats par les professionnels de santé et l’élaboration d’un référentiel sur la démarche d’assurance qualité.
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