Isolement social et événements cardiovasculaires : c’est compliqué

  • Smith RW & al.
  • Lancet Public Health

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’isolement social n’est pas associé à un risque accru de survenue d’un premier événement cardiovasculaire, mais il est associé à la mortalité non hospitalière par survenue d’un premier événement, en particulier pour les personnes vivant seules.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le risque accru observé en particulier chez les personnes qui vivent seules pourrait justifier de porter une attention clinique à la planification de l’éventualité de tels scénarios.

Principaux résultats

  • 481 946 personnes ont été incluses à partir de la cohorte prospective de l’Étude sur un million de femmes et 456 612 personnes ont été incluses à partir de la cohorte de la Biobanque du Royaume-Uni.
  • 14 % des personnes faisaient partie du groupe des personnes « les plus isolées », 46 % du groupe des personnes modérément isolées et 40 % du groupe des personnes les moins isolées.
  • Appartenir au groupe des personnes les plus isolées était associé au fait de résider dans une zone à bas revenus, à l’obésité, au tabagisme, à l’inactivité physique et à une mauvaise santé.
  • Durée de suivi moyenne : sept ans.
  • Aucune association n’a été observée entre le niveau d’isolement social et la survenue d’une première maladie cardiaque coronaire ou d’un premier événement d’accident vasculaire cérébral (AVC).
  • Le risque relatif (IC à 95 %) de mortalité non hospitalière par maladie cardiaque coronaire en tant que premier événement était plus élevé pour les groupes les plus isolés, par rapport à ceux qui l’étaient le moins :
    • Étude d’un million de femmes : 1,91 (1,58–2,31).
    • Biobanque du Royaume-Uni : 1,78 (1,47–2,15).
    • Risque relatif combiné : 1,86 (1,63–2,12).
  • Il en était de même pour la mortalité non hospitalière par survenue d’un premier événement d’AVC :
    • Étude d’un million de femmes : 1,99 (1,46–2,71).
    • Biobanque du Royaume-Uni : 1,90 (1,23–2,95).
    • Risque relatif combiné : 1,91 (1,48–2,46).

Méthodologie

  • Les données ont porté sur les années médianes 2010 à 2017.
  • Financement : Conseil pour la recherche médicale du Royaume-Uni (UK Medical Research Council) ; Centre de recherche sur le cancer du Royaume-Uni (Cancer Research UK).

Limites

  • Chevauchement potentiel à hauteur d’environ 10 % entre les cohortes.