IDWeek 2021 — Les facteurs de risque d’hospitalisation chez les adolescents atteints d’une forme légère à modérée du COVID-19

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À retenir

  • Les facteurs de risque de progression vers une hospitalisation chez les adolescents atteints d’une forme légère à modérée de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) comprennent l’obésité, une maladie immunosuppressive ou un traitement immunosuppresseur (IS), l’insuffisance rénale chronique (IRC), le diabète sucré (DS), la drépanocytose et les troubles neurologiques/neurodéveloppementaux (TND).
  • Les adolescents présentant de telles comorbidités doivent être prioritaires pour recevoir un traitement par anticorps monoclonaux.

Pourquoi est-ce important ?

  • La majorité des adolescents atteints du COVID-19 présentent une forme légère de la maladie. Cependant, la présence de certaines comorbidités pourrait les rendre sensibles à une forme plus sévère.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective a analysé les associations entre les comorbidités et le risque d’hospitalisation dans les 28 jours suivant le diagnostic de COVID-19 chez des adolescents âgés de 12 à 17 ans (n = 1 877), identifiés dans le registre pédiatrique des États-Unis sur le COVID-19 (Pediatric COVID-19 US Registry).

Principaux résultats

  • La présence d’une maladie ou d’un traitement IS, d’une drépanocytose, d’une dépendance à la technologie médicale, d’obésité, de DS, de TND et d’une maladie pulmonaire (MP), à l’exception d’un asthme léger, a été associée à une hospitalisation pour cause de COVID-19 symptomatique au jour 0 ou entre le jour 1 et le jour 28 après le diagnostic.
  • Après une correction pour prendre en compte l’origine ethnique, les comorbidités indépendamment associées à un risque accru de progression vers une hospitalisation au jour 1 à 28 suivant le diagnostic de COVID-19 comprenaient :
    • une maladie ou un traitement IS (rapport de cotes [RC] : 11,6 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 5,6–23,5) ;
    • la drépanocytose (RC : 7,9 ; IC à 95 % : 2,6–24,5) ; 
    • l’IRC (RC : 5,2 ; IC à 95 % : 1,2–23,2) ;
    • le DS (RC : 3,3 ; IC à 95 % : 1,1–9,7) ;
    • les TND (RC : 3,8 ; IC à 95 % : 2,0–7,2) ; et 
    • l’obésité (RC : 3,1 ; IC à 95 % : 1,6–6,1).
  • Une cardiopathie (RC : 1,9 ; IC à 95 % : 0,7–4,8), une dépendance à la technologie médicale (RC : 2,1 ; IC à 95 % : 0,2–24,3) et une MP, à l’exception d’un asthme léger (RC : 2,0 ; IC à 95 % : 0,9–4,2), ne présentaient aucune association significative avec le risque d’hospitalisation aux jours 1 à 28 dans le modèle corrigé pour prendre en compte l’origine ethnique.

Limites

  • La méthodologie de l’étude était rétrospective.