Identification de l’IM de type 2 : aucun biomarqueur n’est supérieur à la Tnc-hs
- Nestelberger T & al.
- JAMA Cardiol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Sur les 17 nouveaux biomarqueurs testés dans cette étude, aucun ne s’est révélé supérieur à la troponine cardiaque de haute sensibilité (Tnc-hs) pour faire la distinction entre l’infarctus du myocarde (IM) de type 2 et de type 1.
Pourquoi est-ce important ?
- Éditorial : pour l’instant, le discernement basé sur les paramètres cliniques semble être le « seul moyen fiable » d’identifier ces patients, ce qui fait que la procédure relève « davantage de l’art que de la science ».
Principaux résultats
- Une analyse a été réalisée à partir des données de 1 106 patients atteints d’un IM, de type 2 pour 246 d’entre eux.
- Les concentrations médianes de Tnc-hs étaient significativement plus faibles avec l’IM de type 2 qu’avec l’IM de type 1.
- Les concentrations de certains autres marqueurs associés à des lésions des cardiomyocytes étaient également plus faibles avec l’IM de type 2.
- Les concentrations de marqueurs associés au dysfonctionnement endothélial ou microvasculaire et au stress hémodynamique étaient plus élevées en cas d’IM de type 2.
- Les concentrations de marqueurs tels que les peptides natriurétiques et la protéine C-réactive étaient similaires entre les deux types d’IM.
- La Tnc-hs au moment de la présentation a permis de discriminer de façon modeste l’IM de type 2 par rapport à l’IM de type 1 (aires sous la courbe, IC à 95 %) :
- 0,67 (0,64–0,71) pour la troponine cardiaque T de haute sensibilité (TncT-hs).
- 0,71 (0,67–0,74) pour la troponine cardiaque I de haute sensibilité (TncI-hs).
- Des mesures ultérieures n’ont permis d’accroître que légèrement la valeur discriminatoire.
- Aucun biomarqueur n’a surpassé la TncI-hs.
Méthodologie
- Il s’agit d’une étude internationale, multicentrique et prospective menée dans 12 services d’urgence répartis dans 5 pays de l’Union européenne (UE).
- Financement : Fonds national suisse de la recherche scientifique ; Abbott ; Roche ; autres.
Limites
- L’étude n’a été menée que dans des services des urgences.
- Il est possible qu’un faible nombre de patients ait fait l’objet d’une classification erronée.
- Une angiographie coronarienne n’a pas été réalisée sur tous les patients.
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