À retenir
- Des céphalées non orthostatiques, des résultats normaux aux examens de neuro-imagerie et une pression d’ouverture normale à la ponction lombaire n’excluent pas la présence d’une hypotension intracrânienne spontanée.
Pourquoi est-ce important ?
- Cette affection entraîne une morbidité considérable, mais est souvent mal diagnostiquée.
Principaux résultats
- Les symptômes les plus fréquents étaient :
- les céphalées orthostatiques (92 %) ;
- les nausées (54 %) ;
- la cervicalgie/raideur du cou (43 %).
- L’imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale était l’examen diagnostique le plus sensible :
- Une amélioration de la pachyméningite diffuse a été observée chez 73 % des patients.
- L’IRM cérébrale était normale chez 19 % des patients.
- Autres examens :
- La neuro-imagerie rachidienne a identifié dans l’ensemble la présence de liquide céphalorachidien dans l’espace épidural chez 48 à 76 % des patients.
- La myélographie rachidienne par soustraction numérique a identifié le site exact de la fuite chez 100 % des patients positifs.
- La myélographie rachidienne par résonance magnétique avec administration de gadolinium par voie intrathécale a identifié le site exact de la fuite chez environ 75 % des patients positifs.
- La pression d’ouverture à la ponction lombaire était :
- faible chez 67 % des patients ;
- normale (60–200 mmH2O) chez 32 % des patients ;
- élevée chez 3 % des patients.
- Le taux de réussite du traitement était de :
- 28 % avec des mesures conservatrices ;
- 64 % avec un premier patch sanguin épidural.
- En fonction de la taille du patch :
- 77 % avec un patch de 20 ml ou plus ;
- 66 % avec un patch de moins de 20 ml.
Méthodologie
- Une revue systématique et une méta-analyse de 144 articles ont porté en moyenne sur 53 patients atteints d’une hypotension intracrânienne spontanée (intervalle : 10–568 patients).
- Critères d’évaluation principaux : la présentation clinique, les résultats aux examens et la réussite du traitement.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Hétérogénéité des études.
- Manque d’essais contrôlés randomisés.
- Les critères diagnostiques étaient différents.
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