Grossesse dans le cadre de la SEP : les résultats ont tendance à suivre ceux de la population générale

Principaux résultats

• Le groupe des femmes atteintes d’une SEP et le groupe des femmes issues de la population générale n’ont pas présenté de différences (les valeurs rapportées sont toutes des rapports de cotes corrigés [RCc] ; IC à 95 %) significatives concernant :
  • la prééclampsie/le diabète gestationnel : 0,93 (0,77–1,13) ;
  • l’accouchement par césarienne en urgence : 1,03 (0,90–1,17) ;
  • l’accouchement instrumental : 1,13 (0,97–1,31) ;
  • l’obtention d’un indice d’Apgar faible : 0,90 (0,56–1,44) ;
  • la mortinatalité : 1,17 (0,68–2,00) ;
  • l’accouchement prématuré : 1,12 (0,95–1,33) ;
  • les malformations congénitales : 1,02 (0,87–1,19).
• Le groupe de la SEP présentait une probabilité plus élevée :
  • d’un accouchement par césarienne électif : 1,89 (1,65–2,16) ;
  • d’un accouchement provoqué : 1,15 (1,01–1,31) ;
  • d’une petite taille pour l’âge gestationnel : 1,29 (1,04–1,60).
• Le groupe de la SEP présentait une probabilité plus faible de :
  • complications placentaires : 0,62 (0,40–0,94) ;
  • signes indiquant une asphyxie : 0,87 (0,78–0,97).

Méthodologie

• Une étude transversale nationale a été menée sur les grossesses au Danemark, durant la période 1997–2016 :
  • 2 930 grossesses chez des femmes atteintes d’une SEP (durée moyenne de la maladie : 6,38 ans) ;
  • 56 958 grossesses chez des femmes issues de la population générale.
• Critères d’évaluation principaux : les résultats liés à la grossesse et les résultats périnataux.
• Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

• Absence de données sur l’indice de masse corporelle (IMC) et le tabagisme chez les mères.
• Impossibilité de stratifier en fonction du moment de l’exposition au traitement modificateur de la maladie.