Forme longue de COVID : la prévalence est faible chez les enfants infectés par le SARS-CoV-2

  • Radtke T & al.
  • JAMA

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Les symptômes à long terme après une infection par le SARS-CoV-2 (appelée forme longue de la maladie à coronavirus [COVID]) affectent 4 % des enfants et des adolescents contre 2 % des participants témoins non infectés, selon une étude de cohorte longitudinale.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit du premier rapport sur la prévalence de la forme longue de COVID dans une cohorte populationnelle d’enfants et d’adolescents avec utilisation d’un groupe témoin non infecté.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte populationnelle longitudinale a été menée auprès d’enfants issus de classes sélectionnées au hasard dans 55 écoles sélectionnées au hasard dans le canton de Zurich en Suisse.
  • L’infection par le SARS-CoV-2 a été déterminée par des tests sérologiques à 2 moments différents et la forme longue de COVID a été évaluée par des questionnaires en ligne portant sur les symptômes.
  • 109 enfants séropositifs ont été comparés à 1 246 enfants séronégatifs (entre octobre 2020 et mars/avril 2021).
  • Financement : Bureau fédéral suisse de la santé publique ; Fondation de l’Université de Zurich ; bailleurs de fonds privés.

Principaux résultats

  • L’âge médian était de 11 ans ; intervalle interquartile : 9–13 ans ; 54 % de filles.
  • Les profils d’âge et de sexe étaient similaires entre les enfants séropositifs et séronégatifs.
  • Prévalence de la forme longue de COVID : 4 % des 109 enfants séropositifs contre 2 % des participants témoins séronégatifs ont rapporté au moins 1 symptôme durant plus de 12 semaines.
  • Les symptômes les plus fréquemment rapportés chez les enfants séropositifs par rapport aux enfants séronégatifs étaient les suivants :
    • Fatigue (3 % contre 1 %).
    • Difficulté de concentration (2 % contre 1 %).
    • Besoin de sommeil plus important (2 % contre 0 %).

Limites

  • Faible nombre d’enfants séropositifs.
  • Manque d’informations concernant le moment exact de l’infection par le SARS-CoV-2.
  • Erreurs potentielles de classification en raison de résultats faux positifs concernant le statut sérologique.