Fibrillation auriculaire : la consommation de fruits à coque pourrait réduire le risque

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Consommer plusieurs portions de fruits à coque chaque semaine pourrait aider à réduire le risque de développer une fibrillation auriculaire (FA), selon une nouvelle recherche publiée dans la revue Heart.

Pour les besoins de l’étude, des chercheurs en Suède ont examiné l’association entre la consommation de fruits à coque et l’incidence de sept maladies cardiovasculaires spécifiques. L’étude a inclus 61 364 adultes suédois qui avaient rempli un questionnaire de fréquence de consommation des aliments et qui ont été suivis pendant 17 ans.

Les auteurs ont observé une association inverse entre la consommation de fruits à coque et les nouveaux cas de FA, association qui a perduré après correction pour prendre en compte plusieurs facteurs de risque. La consommation d’une portion de fruits à coque trois fois ou plus par semaine a été associée à une réduction du risque de FA de 18 %. Une consommation modérée (jusqu’à 1–2 fois/semaine), mais non élevée, de fruits à coque a été associée à une réduction du risque d’insuffisance cardiaque, ont rapporté les auteurs.

La consommation de fruits à coque a également été inversement associée au risque total d’infarctus du myocarde et d’anévrisme de l’aorte abdominale d’issue non fatale dans une analyse corrigée pour prendre en compte l’âge et le sexe. Ces associations ont toutefois été atténuées après correction pour prendre en compte plusieurs facteurs de risque. La consommation de fruits à coque n’a pas été associée au risque d’infarctus du myocarde, de sténose valvulaire aortique, d’accident vasculaire cérébral ischémique ou d’hémorragie intracérébrale d’issue fatale.