ESMO 2020 — L’association nivolumab, chimiothérapie et bévacizumab améliore la SSP dans le cadre du CBNPC avancé

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À retenir

  • L’ajout de nivolumab à un traitement de première intention par chimiothérapie à base de platine et bévacizumab a permis d’obtenir une amélioration significative de la SSP, comparativement au placebo, chez des patients préalablement non traités atteints d’un CBNPC de stades IIIB/IV.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des études suggèrent qu’une chimiothérapie cytotoxique et des inhibiteurs de l’angiogenèse, tels que le bévacizumab, pourraient augmenter les bénéfices thérapeutiques des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire, tels que le nivolumab.

Méthodologie

  • Essai de phase III randomisé et mené en double aveugle.
  • 548 patients atteints d’un CBNPC non traité, non épidermoïde de stades IIIB/IV ou récidivant, sans altérations sensibilisantes du récepteur du facteur de croissance épidermique ou de la kinase du lymphome anaplasique à grandes cellules, ont reçu du carboplatine, du paclitaxel et du bévacizumab avec soit du nivolumab (n = 273), soit un placebo (n = 275), toutes les 3 semaines pendant un maximum de 6 cycles, puis du bévacizumab et du nivolumab ou un placebo jusqu’à la survenue d’une progression de la maladie ou d’une toxicité inacceptable.
  • Financement : Ono Pharmaceutical Co., Ltd., Bristol-Myers Squibb.

Principaux résultats

  • Durée de suivi médiane : 13,7 mois.
  • Une amélioration significative de la SSP médiane a été observée avec le nivolumab, comparativement au placebo :
    • 12,12 mois, contre 8,11 mois.
    • Rapport de risque (RR) de 0,56 (P < 0,0001).
  • Le groupe nivolumab a obtenu de meilleurs résultats pour les taux suivants à 12 mois :
    • Taux de SSP : 50,1 % contre 30,2 %.
    • Taux de réponse objective : 61,5 % contre 50,5 %.
  • La SG avait tendance à être plus longue avec le nivolumab :
    • RR de 0,85 (IC à 95 % : 0,63–1,14).
  • Les groupes ont rapporté des taux similaires d’événements indésirables liés au traitement (EIT) de grade 3 ou 4 (73,6 % avec le nivolumab, contre 72,0 % avec le placebo) et d’EIT ayant entraîné un arrêt du traitement (16,5 % avec le nivolumab, contre 4,4 % avec le placebo).
  • L’alopécie, la neuropathie périphérique sensitive et la diminution de la numération des neutrophiles étaient les EIT les plus fréquents.

Limites

  • Les données de SG n’étaient pas arrivées à maturité.

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