ESMO 2019 — Le niraparib est efficace dans le cadre du cancer de l’ovaire avancé nouvellement diagnostiqué
- Univadis
- Conference Report
À retenir
- Le niraparib en monothérapie après une chimiothérapie à base de platine de première intention « devrait être considéré comme un nouveau traitement de référence » d’après l’investigateur principal, A. González-Martin (université de Navarre de Madrid).
Pourquoi est-ce important ?
- Le cancer de l’ovaire (CO) est la première cause de décès lié au cancer chez la femme, avec des taux de récidive allant jusqu’à 85 % après une chimiothérapie standard à base de platine administrée en première intention.
- Le niraparib est le premier inhibiteur de PARP oral approuvé en traitement d’entretien dans le cadre du CO récidivant pour toutes les patientes, quel que soit leur statut BRCA.
Protocole de l’étude
- 728 patientes atteintes d’un CO nouvellement diagnostiqué, à haut risque de récidive après avoir obtenu une réponse à une chimiothérapie à base de platine administrée en première intention, ont été randomisées pour recevoir du niraparib ou du placebo.
- Analyse intermédiaire prévue à 11 % des données attendues.
- Un test de la recombinaison homologue a été utilisé. La survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) ont été calculées séparément pour les patientes avec et sans déficit de la recombinaison homologue (RH).
- Financement : GlaxoSmithKline.
Principaux résultats
- Après un suivi médian de 13,8 mois, 37 % des patientes sous niraparib ont continué le traitement contre 28 % des patientes recevant le placebo.
- La SSP globale médiane avec le niraparib était de 13,8 mois contre 8,2 mois pour le placebo. Chez les patientes avec un déficit de la RH, la SSP avec le niraparib était de 21,9 mois contre 10,4 mois pour le placebo (P < 0,001, pour les deux).
- La SG à 2 ans n’a pas atteint le seuil de significativité statistique dans la population globale (84 % contre 77 %).
- De la même manière, 91 % contre 85 % des patientes avec un déficit de la RH ont survécu, tandis que chez les patientes sans déficit de la RH, 81 % ont survécu contre 59 %. Aucune de ces différences n’a cependant atteint le seuil de significativité statistique.
Limites
- Analyse intermédiaire, durée de suivi courte.
- Comparaison avec un placebo.
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