ESMO 2018 – Symposium spécial sur l'équilibre entre efficacité et toxicité dans le lymphome de Hodgkin

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À retenir

  • Le traitement du lymphome de Hodgkin (LH) a considérablement progressé ces dernières décennies grâce à l'introduction de médicaments et de schémas thérapeutiques à fort potentiel d'optimisation de l'efficacité du traitement, tout en minimisant les toxicités.
  • Plusieurs études actuellement en cours essaient de répondre à certains besoins non satisfaits.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il existe toujours un risque accru de toxicités tardives, comme une tumeur solide ou une maladie cardiovasculaire, chez les patients ayant survécu >35 ans après le traitement de leur LH.
  • Malgré d'importantes améliorations par rapport aux années précédentes, ces risques sont encore présents et altèrent la qualité de vie (QdV) et la survie à long terme, en particulier dans le contexte d'une maladie précoce pour laquelle les taux de guérison sont élevés.

Éléments clés du congrès

LH de stade précoce

  • La chimiothérapie (CT) associée à une radiothérapie (RT) était l'ancienne norme de soins pour tous les patients.
  • Des études évaluant un traitement guidé par tomodensitométrie avec émission de positons (PET) ont montré qu'il était possible de cibler la RT uniquement pour des sous-ensembles spécifiques de patients.
  • La stratification de la population par PET n'est pas parfaite et les études visant à améliorer sa précision et à intégrer des résultats de tomodensitométrie à d'autres biomarqueurs sont en cours de développement.

LH avancé

  • Le traitement standard est de type CT+/-RT, la RT étant mise en œuvre en cas d'une maladie résiduelle étendue selon l'imagerie PET après la CT.
  • La stratification du risque et l'orientation du traitement ont été améliorées grâce à l'utilisation de la PET à un stade intermédiaire, mais la toxicité demeure une préoccupation essentielle.
  • L'association de la CT au brentuximab védotin ou à des inhibiteurs de points de contrôle est examinée dans le cadre d'études prospectives.

LH récurrent

  • Le brentuximab védotin et les inhibiteurs de points de contrôle affichent une activité impressionnante d'agent unique dans ce contexte, et des résultats prometteurs ont été rapportés lorsque le BV était administré comme premier traitement de sauvetage.
  • L'association nivolumab+brentuximab védotin est très efficace et permettra potentiellement aux patients d'éviter la toxicité du traitement de sauvetage standard.
  • Un suivi à long terme est nécessaire pour mieux évaluer la durabilité du contrôle de la maladie et la toxicité tardive des associations sans chimiothérapie.