ERS 2020 — La pollution atmosphérique pourrait entraîner une augmentation du risque d’hospitalisations cardiopulmonaires

Méthodologie

• Une étude longitudinale a évalué 1 585 personnes résidant à Pise et à Cascina, entre 2009 et 2011.
• Des données concernant les hospitalisations respiratoires et cardiovasculaires urgentes et les concentrations moyennes quotidiennes estimées de PM₁₀, PM_2,5, O₂ et O₃ (µg/m3) dans des zones résidentielles ont été recueillies entre 2013 et 2015.
• Les effets des polluants ont été déterminés jusqu’à la sixième régression (régression linéaire).
• Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

• Une augmentation significative du risque d’hospitalisations respiratoires urgentes a été observée parallèlement à l’augmentation du taux de NO₂ à la 4e régression (rapport de cotes [RC] : 1,26 ; IC à 95 % : 1,02–1,56), à la 5e régression (RC : 1,45 ; IC à 95 % : 1,05–2,01) et à la 6e régression (RC : 1,67 ; IC à 95 % : 1,05–2,65).
• Une augmentation significative du risque d’hospitalisations cardiovasculaires urgentes a été observée parallèlement à l’augmentation du taux de PM₁₀ à la régression 0 (RC : 1,77 ; IC à 95 % : 1,11–2,82) et jusqu’à la 3e régression à Pise, ainsi que parallèlement à l’augmentation du taux de NO₂ à la régression 0 (RC : 1,80 ; IC à 95 % : 1,07–3,01) et à la 1re régression (RC : 1,50 ; IC à 95 % : 1,04–2,17) à Cascina.

Limites

• Les résultats pourraient être spécifiques à la région.