Épanchement pleural malin : il n’existe aucune différence au niveau des résultats selon la méthode d’administration du talc

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À retenir

  • Les patients atteints d’un épanchement pleural malin (EPM) traités par talcage sous thoracoscopie avec une anesthésie locale présentaient un taux d’échec de la pleurodèse similaire aux patients atteints d’un EPM traités par une suspension de talc administrée par le biais d’un drain thoracique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le talc est l’agent privilégié pour induire la pleurodèse dans le cadre de l’EPM, mais aucun consensus n’existe concernant la technique d’administration du talc qui permet d’obtenir les meilleurs résultats.

Protocole de l’étude

  • Un essai clinique randomisé a été mené en ouvert.
  • Les patients atteints d’un EPM ont été traités par talcage sous thoracoscopie avec sédation (n = 166) ou par pose d’un drain thoracique avec anesthésie locale suivie de l’administration d’une suspension de talc stérile (n = 164).
  • Financement : Institut national du Royaume-Uni pour la recherche en matière de santé (United Kingdom National Institute for Health Research).

Principaux résultats

  • La majorité (64 %) des patients présentaient un cancer du poumon ou du sein.
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux d’expansion pulmonaire complète 18–24 heures après le drainage des fluides (80 % avec le talcage, contre 83 % avec la suspension).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux d’expansion pulmonaire complète au moment du retrait du drain thoracique (88 % avec le talcage, contre 92 % avec la suspension).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux d’échec de la pleurodèse à 90 jours (22 % avec le talcage, contre 24 % avec la suspension ; rapport de cotes corrigé [RCc] : 0,91 ; P = 0,74).

Limites

  • La puissance de l’étude n’était pas suffisante pour détecter des différences modestes, mais cliniquement importantes.