En Europe, le nombre de consultations en médecine générale est élevé pour les diabétiques

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Miriam Tucker

À retenir

  • Les données d’une enquête montrent qu’une grande proportion de personnes diabétiques en Europe effectuent des visites de soins en médecine générale, et qu’environ un quart d’entre elles ont été admises à l’hôpital au cours de l’année écoulée. Il existe toutefois de grandes variations entre les 25 pays étudiés.
  • Les résultats suggèrent que les interventions sur le mode de vie axées sur des sous-ensembles spécifiques de patients pourraient améliorer la qualité de vie (QdV) et promouvoir une utilisation plus efficace des services de santé en Europe.

Pourquoi est-ce important ?

  • Aucune recherche antérieure n’a été publiée sur l’utilisation des soins de santé chez les personnes diabétiques en Europe.

Méthodologie

  • Une étude transversale a porté sur les données de 16 270 personnes diabétiques âgées d’au moins 15 ans provenant de la deuxième Enquête européenne sur la santé par entretien, avec le sondage de 25 pays européens.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 58,2 % des personnes interrogées avaient consulté leur médecin généraliste au cours du mois dernier.
    • Les facteurs significativement associés à ces consultations étaient le fait d’être retraité(e), la consommation d’alcool (relation inverse), une très mauvaise perception de sa propre santé, des problèmes de santé de longue date, une pression artérielle (PA) élevée et une douleur lombaire chronique.
  • 22,6 % des personnes ayant répondu avaient été admises à l’hôpital au cours de l’année passée.
    • Les facteurs significativement associés à ces admissions étaient la consommation d’alcool (relation inverse), une très mauvaise perception de sa propre santé, la survenue d’accidents domestiques, la présence d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une PA élevée, la présence d’une douleur lombaire chronique et des difficultés modérées et sévères pour marcher.

Limites

  • Conception transversale : l’étude ne peut pas montrer les relations longitudinales ou la causalité.
  • Toutes les données ont été autodéclarées.
  • Sous-déclaration potentielle en raison de cas de diabète non diagnostiqué.
  • Cinq pays (Belgique, Espagne, France, Italie et Pays-Bas) n’ont pas fourni de données sur certaines variables.