En cas de rupture d’une grossesse extra-utérine, la POCUS accélère le traitement

• La POCUS offre une spécificité élevée pour la détection des grossesses intra-utérines et des hémorragies intrapéritonéales.
  • La présence de liquide dans le quadrant supérieur droit est spécifique à 99,5 % de la rupture d’une grossesse extra-utérine.
  • La présence de liquide dans le pelvis est spécifique à 94 %.
• La RADUS peut ne pas être disponible aussi rapidement.

Principaux résultats

• Sur les 109 patientes, 36 ont fait l’objet d’une POCUS (23 d’entre elles ont également fait l’objet d’une RADUS).
• 73 ont uniquement fait l’objet d’une RADUS.
• Comparaison entre la POCUS et la RADUS :
  • Durée du traitement au service des urgences (SU) pour toutes les grossesses extra-utérines : 158 minutes, contre 206 minutes (P = 0,01).
  • Délai jusqu’à l’entrée en salle d’opération (SO) en cas de rupture de la grossesse extra-utérine (n = 78) : 203 minutes, contre 293 minutes (P = 0,0008).
• En ce qui concerne la durée du traitement au SU, des interactions variables empêchaient de réaliser un calcul avec régression linéaire.
• En ce qui concerne le délai jusqu’à l’entrée en SO en cas de rupture de la grossesse extra-utérine, après une correction pour prendre en compte l’origine ethnique, un indice d’état de choc positif et la durée du passage au SU, la POCUS était corrélée à un délai plus court (P = 0,0052).

Méthodologie

• Une étude de cohorte rétrospective a été menée auprès de 109 patientes hospitalisées pour une prise en charge chirurgicale d’une grossesse extra-utérine.
• Les auteurs ont comparé les patientes qui avaient fait l’objet d’une POCUS transabdominale au SU (avec ou sans RADUS) à celles qui avaient fait l’objet d’une RADUS seule.
• Critère d’évaluation : la durée du traitement au SU.
• Financement : ressources de l’Université de Boston (Boston University).

Limites

• L’étude était monocentrique.
• L’échographie transvaginale n’a pas été évaluée.