ECO 2021 — Les personnes dont l’IMC est supérieur à la normale sont plus susceptibles d’être positives au SARS-CoV-2

  • Univadis
  • Conference Report
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À retenir

  • Un indice de masse corporelle (IMC) plus important est associé à une probabilité plus élevée d’être testé positif au SARS-CoV-2.
  • Certaines comorbidités pourraient avoir une influence positive ou négative sur cette association.

Pourquoi est-ce important ?

  • De plus en plus de données probantes émergent concernant l’obésité, le risque de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et ses complications.

Méthodologie

  • Les chercheurs ont réalisé une analyse transversale de 26 030 patients au Centre médical Chaim Sheba, en Israël, qui ont fait l’objet d’un dépistage du SARS-CoV-2 au cours d’une période de 9 mois.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • Les patients en surpoids (IMC : 25–29,9 kg/m2) présentaient un risque significativement plus élevé d’être testés positifs au SARS-CoV-2, comparativement aux patients de poids normal (rapport de cotes [RC] : 1,22 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,06–1,40).
  • De même, les patients obèses présentaient un risque significativement plus élevé d’être testés positifs au SARS-CoV-2, comparativement aux patients de poids normal :
    • IMC de 30–34,9 kg/m2 ; RC de 1,27 ; IC à 95 % : 1,07–1,50. 
    • IMC de 35–39,9 kg/m2 ; RC de 1,38 ; IC à 95 % : 1,07–1,76. 
    • IMC d’au moins 40 kg/m2 ; RC de 1,86 ; IC à 95 % : 1,25–2,67.
  • L’association entre l’IMC et la probabilité de test positif au SARS-CoV-2 persistait même après correction pour prendre en compte l’âge, le sexe et les comorbidités.
  • Chaque augmentation de 1 kg/m2 de l’IMC était associée à une augmentation de 2 % du risque de test positif au SARS-CoV-2.
  • Les comorbidités associées à une probabilité plus élevée de test positif étaient les suivantes :
    • hypertension (RC : 5,80 ; IC à 95 % : 4,97–6,76) ; et 
    • diabète sucré (RC : 1,30 ; IC à 95 % : 1,10–1,52).
  • Les comorbidités associées à une probabilité moins élevée de test positif étaient les suivantes :
    • antécédents d’accident vasculaire cérébral (RC : 0,61 ; IC à 95 % : 0,46–0,78) ; 
    • cardiopathie ischémique (RC : 0,45 ; IC à 95 % : 0,36–0,56) ; et 
    • insuffisance rénale chronique (RC : 0,55 ; IC à 95 % : 0,35–0,84).

Limites

  • L’étude était monocentrique.