ECE 2019 : les comorbidités auto-immunes dans le cadre du diabète de type 1

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Un patient atteint d’un diabète de type 1 (DT1) sur cinq présente une autre maladie auto-immune coexistante, selon une nouvelle recherche présentée cette semaine à l’occasion du 21e Congrès européen d’endocrinologie (European Congress of Endocrinology, ECE). 

Les chercheurs ont comparé l’incidence d’hypothyroïdie et d’hyperthyroïdie auto-immunes, de la maladie d’Addison et de la maladie cœliaque chez des adultes finlandais avec (n = 4 758) et sans (n = 12 710) DT1, issus de l’Étude finlandaise sur la néphropathie diabétique et du Registre public finlandais. 

L’étude a révélé que 21,6 % des patients atteints d’un DT1 présentaient au moins 1 maladie auto-immune supplémentaire, et que 2,9 % présentaient 2 maladies auto-immunes supplémentaires, tandis que 7,3 % des témoins présentaient 1 maladie auto-immune et 0,6 % 2 maladies auto-immunes. 

La maladie auto-immune supplémentaire la plus prévalente était l’hypothyroïdie, qui était trois fois plus fréquente chez les patients atteints d’un DT1 que chez les témoins. La maladie d’Addison était 24 fois plus fréquente chez les patients atteints d’un DT1, tandis que le risque de maladie cœliaque était 4,4 fois plus élevé. Dans l’ensemble, le risque de maladie auto-immune était plus élevé chez les femmes que chez les hommes. 

Les auteurs ont indiqué que ces résultats mettent en avant l’importance du dépistage d’autres maladies auto-immunes chez les patients atteints d’un diabète qui présentent de nouveaux symptômes.