EASL-HCV 2018 — Éradication du VHC dans les prisons, les cliniques psychiatriques et les centres de désintoxication (toxicomanie/alcoolisme)
- Univadis
- Conference Report
À retenir
- Le traitement du VHC dans les prisons, les cliniques psychiatriques et les centres de désintoxication (toxicomanie/alcoolisme) est nécessaire et faisable.
Pourquoi est-ce important
- Parmi les ~10 millions de prisonniers dans le monde, on estime que 1,5 millions (15 %) sont atteint de VHC chronique.
- La prévalence du VHC peut aller de 1 % à 90 % dans les cliniques psychiatriques et les centres de désintoxication (toxicomanie/alcoolisme).
- Les données 2010-2011 d’une étude américaine suggèrent que seuls 4,7 % des patients atteints de maladie mentale grave sont soumis à un dépistage du VHC.
Points essentiels
- Le risque de transmission du VHC est élevé parmi les prisonniers et les personnes vivant dans les cliniques psychiatriques et les centres de désintoxication (toxicomanie/alcoolisme).
- Les principales opportunités dans ces établissements comprennent l’amélioration de l’accès pour les patients marginalisés à haut risque de réinfection (la prévention est un traitement réussi) et le soutien à une bonne observance du traitement.
- Des données non publiées suggèrent que des niveaux élevés de dépistage à l’entrée (95 %) et un meilleur accès aux antiviraux d'action directe (AAD) ont pratiquement éradiqué le VHC dans une prison australienne.
- Dans les prisons, les principaux défis restants incluent l’augmentation des dépistages et la prise en charge des prisonniers avec peine de courte durée, l’assurance d’un suivi après la libération et la réduction du risque de réinfection après un traitement réussi.
- Dans la plupart des pays européens, Angleterre et Allemagne mises à part, les restrictions relatives au traitement et au prescripteur demeurent un facteur primordial, car elles bloquent l’accès au traitement à de nombreux patients séjournant dans les cliniques psychiatriques et les centres de désintoxication (toxicomanie/alcoolisme).
- Le projet ECHO (Extension for Community Healthcare Outcomes) forme les médecins actifs dans les cliniques psychiatriques et les centres de désintoxication (toxicomanie/alcoolisme), pour permettre à des non-spécialistes de prescrire des AAD aux patients atteints de VHC.
Commentaire d’expert
- Le professeur associé Marieta Simonova, Académie de médecine militaire, Bulgarie, a fait remarquer que « sauf changement, les politiques antidrogue conservatrices peuvent entraver le traitement du VHC au sein de la population toxicomane (UDVI) ».
Réalisé par Robert Davies et Sarah Stinnissen.
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