EASD 2018 — La linagliptine est sûre dans le traitement du DT2 à risque CV élevé

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À retenir

  • La linagliptine a démontré une sécurité cardiovasculaire (CV) pour les événements CV athérosclérotiques, avec des effets neutres sur les résultats rénaux.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’essai CARMELINA est le seul essai sur les résultats CV de l’inhibiteur de la dipeptidyl peptidase-4 qui analyse les résultats rénaux.

Protocole de l’étude

  • Essai international événementiel, randomisé, contrôlé par placebo et mené en double aveugle.
  • Réalisé du 29 juillet 2013 au 18 janvier 2018.
  • Des patients ayant reçu un diagnostic de diabète de type 2 (DT2) et présentant un risque CV élevé ont été inclus.
  • 3 494 patients ont été affectés au groupe linagliptine (5 mg/jour) et 3 485 ont été affectés groupe placebo en plus de la norme de soins.
  • Critères d’évaluation principaux : Événements indésirables CV graves en 3 points (EICG-3P) incluant le décès CV, l’infarctus du myocarde non mortel et l’AVC non mortel.
  • Critères d’évaluation secondaires : critère d’évaluation rénal composite incluant une maladie rénale de stade terminal (MRST) soutenue, une diminution soutenue d’au moins 40 % du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) par rapport à l’entrée dans l’étude et un décès dû à une maladie rénale.
  • Financement : Boehringer Ingelheim.

Principaux résultats

  • La linagliptine n’a pas augmenté le risque d’EICG-3P (RR :, 1,02 ; IC à 95 % : 0,89–1,17), le risque de mortalité toutes causes confondues (RR : 0,98 ; IC à 95 % : 0,84–1,13) ou le risque d’hospitalisation pour une insuffisance cardiaque (RR : 0,90 ; IC à 95 % : 0,74–1,0).
  • La linagliptine n’a pas eu d’impact sur le risque de réduction soutenue du DFGe, la MRST soutenue ou le décès dû à une maladie rénale (RR : 1,04 ; IC à 95% : 0,69–1,10), mais a significativement réduit le risque de progression vers une albuminurie (RR : 0,86 ; IC à 95 % : 0,78–0,95).
  • Aucune différence en matière d’événements indésirables totaux n’a été observée entre les groupes sous linagliptine et sous placebo.
  • Des événements de pancréatite aiguë/pemphigoïde sont survenus plus souvent avec la linagliptine ; il s’agissait, cependant, d’événements rares.

Limites

  • Il est incertain qu’une application globale soit possible, car l’étude incluait peu de patients asiatiques et d’origine ethnique noire (moins de 10 % pour chaque groupe ethnique).