À retenir
- Après 5 ans de suivi, un quart des patients recevaient toujours le traitement antirétroviral (TAR) original.
- Les raisons principales de l’arrêt du traitement n’étaient pas liées à des événements indésirables (EI) ou à un échec virologique.
Pourquoi est-ce important ?
- Peu de données à long terme portant sur les patients ayant commencé à prendre un schéma de TAR sans inhibiteurs nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI) sont disponibles.
Protocole de l’étude
- NEAT 001/ANRS 143 : essai contrôlé randomisé (ECR), n = 805, 15 pays, 78 centres, 96 semaines de suivi, comparant l’association darunavir/ritonavir et raltégravir (DRV/r + RAL) à l’association DRV/r et ténofovir/emtricitabine (TDF/FTC).
- Étude NEAT 001 LONG TERME (NLT) : n = 430 (DRV/r + RAL : n = 201 ; DRV/r + TDF/FTC : n = 229), 8 pays, 39 centres, évaluant les résultats à 5 ans des patients de l’essai NEAT 001/ANRS 143.
- Les données ont été recueillies de manière rétrospective par le biais de cahiers d’observation électroniques (COe) anonymisés.
Principaux résultats
- 5 ans après l’inclusion, le traitement initial était toujours utilisé chez un quart des patients.
- Une utilisation prolongée de DRV/r a été observée dans la moitié de la cohorte.
- À ce jour, près de la moitié des participants des deux groupes reçoivent du DRV potentialisé.
- Le taux d’événements cliniques et virologiques (ARN du VIH supérieur à 50 c/ml) était faible entre 2 et 5 ans.
- Lors du dernier suivi : ARN du VIH inférieur à 50 c/ml chez plus de 95 % des sujets.
- Prise de poids moyenne entre l’entrée dans l’étude et le dernier suivi : 3,15 kg contre 4,08 kg, chez les patients exposés pendant plus de 50 % du suivi à des inhibiteurs de transfert de brin de l’intégrase (Integrase Strand Transfer Inhibitors, INSTI), comparativement à ceux n’ayant jamais été exposés à des INSTI, respectivement.
- Une augmentation plus importante du taux de créatinine a été observée chez les sujets exposés au TDF pendant plus de 50 % du suivi, comparativement à ceux jamais exposés (9,94 μmol/l contre 5,93 μmol/l).
- Les changements de traitement étaient le plus souvent dus à un besoin/souhait d’optimiser le traitement plutôt qu’à un manque d’efficacité ou à des événements indésirables.
Limites
- Recueil rétrospectif des données.
- Situation en pratique réelle lors de la deuxième partie du suivi (de la semaine 96 à l’année 5), mais ECR lors de la première partie.
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