Douleurs musculosquelettiques chroniques et comorbidités

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Les patients présentaient des niveaux accrus de symptômes d’anxiété, de dépression, de fatigue et d’insomnie.

À retenir

  • Les patients souffrant de douleurs musculosquelettiques chroniques présentaient un fardeau plus élevé de symptômes de santé mentale, de fatigue et de troubles du sommeil.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats soulignent l’importance de surveiller et de traiter ces comorbidités afin d’améliorer la capacité des patients à faire face à la douleur et à s’en remettre.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte norvégienne transversale menée dans plusieurs cabinets a porté sur 969 patients pris en charge dans le cadre de soins en médecine générale qui étaient âgés de 21 à 58 ans (âge moyen : 46 ans ; Étude sur les équipes de coordination dans le cadre des soins en médecine générale).
  • Critères d’évaluation principaux : l’anxiété et la dépression (Échelle hospitalière d’évaluation de l’anxiété et de la dépression [Hospital Anxiety and Depression Scale]), la fatigue (Questionnaire sur la fatigue de Chalder [Chalder Fatigue Questionnaire]) et les troubles du sommeil (Indice de sévérité de l’insomnie [Insomnia Severity Index]) au cours de la semaine ou du mois précédent(e).
  • Financement : Fonds norvégien pour la formation postuniversitaire en physiothérapie ; autres.

Principaux résultats

  • 53,4 % des patients de la cohorte ont rapporté avoir des douleurs musculosquelettiques chroniques (douleur et/ou raideur liées au système musculosquelettique, en continu pendant au moins 3 mois au cours de l’année passée).
  • La majeure partie des patients présentaient 3 à 5 sites douloureux (41,4 %), et les sites douloureux les plus fréquents étaient la partie inférieure du dos (45,5 %) et la poitrine/l’abdomen (34,0 %).
  • 46,0 % des patients ont déclaré ne ressentir actuellement que peu ou pas de douleur, 37,7 % une douleur faible à modérée, 14,1 % une douleur sévère et 0,6 % une douleur sévère allant jusqu’à la pire douleur jamais ressentie.
  • Par rapport à leurs pairs non affectés, les patients souffrant de douleurs musculosquelettiques chroniques présentaient des scores moyens significativement plus élevés d’anxiété (5,4 contre 3,7), de dépression (3,4 contre 2,0), de fatigue physique (9,7 contre 7,3), de fatigue mentale (4,6 contre 3,9) et de troubles du sommeil (8,1 contre 4,4).
  • Plus les patients présentaient de sites douloureux (P < 0,01) et plus l’intensité de leur douleur était élevée (P < 0,001), plus leurs scores pour chacune des comorbidités ci-dessus étaient élevés.

Limites

  • Une causalité inverse est possible.
  • Une grande partie des médecins généralistes et des patients ont refusé de participer.
  • Les résultats pourraient avoir été influencés par le fait qu’ils sont autodéclarés.