Douleur liée au cancer : envisagez l’utilisation de traitements psychologiques et non pharmacologiques

• La douleur liée au cancer et/ou à son traitement est prévalente.
• Les options pharmacologiques peuvent ne pas totalement permettre de contrôler la douleur et entraîner des effets indésirables.

Principaux résultats

• Interventions étudiées :
  • Thérapie musicale (trois essais).
  • Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (deux essais).
  • Imagerie guidée associée à une relaxation musculaire progressive (un essai).
  • Engagement axé sur les émotions et les symptômes (un essai).
  • Stratégies cognitivo-comportementales brèves (un essai).
  • Entraînement à la gestion de la douleur (un essai).
  • Yoga basé sur la pleine conscience (un essai).
• Données probantes les plus solides d’un bénéfice concernant la réduction de la douleur :
  • Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience.
  • Imagerie guidée associée à une relaxation musculaire progressive.
  • Engagement axé sur les émotions et les symptômes.
• Par rapport aux groupes témoins, la taille de l’effet globale des interventions concernant la réduction de la douleur était :
  • modérée à la fin du traitement (d : 0,642 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,125–1,158) ;
  • plus importante au moment du suivi (d : 0,826 ; IC à 95 % : 0,141–1,511).

Méthodologie

• Une revue systématique et une méta-analyse ont été réalisées à partir de 10 essais contrôlés randomisés ayant porté sur des traitements psychologiques et non pharmacologiques de la douleur cancéreuse chez 1 095 adultes, publiés entre 2015 et 2020.
• Critère d’évaluation principal : la sévérité de la douleur.
• Financement : Consejería de Economía, Conocimiento, Empresas y Universidad of the Junta de Andalucía ; Fonds européen de développement régional.

Limites

• Tous les essais ont été publiés en anglais pendant une période de cinq ans.
• Diversité des populations, des interventions et des mesures.
• Hétérogénéité dans la méta-analyse.
• Il existe un risque de biais.