Dose de rappel anti-COVID-19 : seul le vaccin de Pfizer est recommandé pour le moment
- Fanny Le Brun
- Actualités Médicales
Dans son avis du 6 octobre dernier, la Haute autorité de santé (HAS) proposait d’élargir la population cible pour la dose de rappel vaccinal anti-COVID-19, en précisant que ce rappel devait se faire avec un vaccin à ARNm, à savoir celui de Pfizer ou de Moderna (voir article univadis «
Pourquoi écarter pour le moment le vaccin de Moderna pour la dose de rappel ?
Certaines inconnues demeurent concernant la dose (dose entière ou demi-dose ?) et la population cible (limite d’âge ?) pour le rappel par Spikevax®. Il paraît donc justifié d'attendre que l'instance européenne apporte ces précisions dans le cadre de l'AMM en cours d'examen.
Par ailleurs, des études réalisées par les pays scandinaves semblent avoir mis en évidence un risque potentiellement accru de myocardites et péricardites lié à l'usage du vaccin Spikevax® (rares et spontanément résolutives dans la quasi-totalité des cas). Elles vont être portées à la connaissance de l'EMA et justifient d’autant plus d’attendre la décision de l’Agence européenne. « C'est pourquoi la HAS ajuste son avis et recommande aujourd'hui de s'en tenir aux règles de droit commun en n'utilisant pour les rappels que le produit ayant obtenu l'extension d'AMM à cette fin », à savoir le vaccin Comirnaty® du laboratoire Pfizer, désormais disponible en ville comme en centre de vaccination, en quantité suffisante pour satisfaire les besoins de vaccination en rappel.
Une fois que l’EMA aura rendu son avis sur l’utilisation de Spikevax® en rappel, la HAS pourra redéfinir la place de ce vaccin (avis attendu dès le 25 octobre).
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