Diagnostic de M. genitalium : le prélèvement d’échantillons sur plusieurs sites est nécessaire chez les femmes

À retenir

Le prélèvement d’échantillons à partir d’un seul site urogénital chez les femmes peut conduire à une sous-estimation de la prévalence réelle de Mycoplasma genitalium (M. genitalium) résistant aux macrolides et à une augmentation des traitements antibiotiques inappropriés.

Pourquoi est-ce important ?

L’écouvillon vaginal donne la sensibilité la plus élevée pour le diagnostic de M. genitalium résistant aux macrolides dans les voies urogénitales chez les femmes, mais la présence de phénotypes multiples pourrait affecter l’efficacité du traitement par azithromycine.

Principaux résultats

140 femmes âgées de 14 à 47 ans.
Positives à M. genitalium au test d’amplification médiée par la transcription :
- Globalement : 91,4 % (n = 128/140 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 85,6–95,0 %).
- Par type d’échantillon :
  - Écouvillon vaginal : 96,2 % (n = 50/52 ; IC à 95 % : 87,0–98,9 %).
  - Urine : 83,7 % (n = 41/49 ; IC à 95 % : 71,0–91,5 %).
  - Écouvillon endocervical : 95,7 % (n = 45/47 ; IC à 95 % : 85,7–98,8 %).
  - Brosse/Spatule ectocervicale : 83,3 % (n = 50/60 ; IC à 95 % : 72,0–90,7 %).
Mutations médiant la résistance aux macrolides (MRM) ; prévalence, sensibilité de détection :
- Écouvillon vaginal : 52 % (n = 26/50 ; IC à 95 % : 38,5–65,2 %) ; sensibilité : 96,3 % (n = 26/27 ; IC à 95 % : 81,7–99,3 %).
- Urine : 46,3 % (n = 19/41 ; IC à 95 % : 32,1–61,3 %) ; sensibilité : 82,6 % (n = 19/23 ; IC à 95 % : 62,9–93,0 %).
- Écouvillon endocervical : 37,8 % (n = 17/45 ; IC à 95 % : 25,1–52,4 %) ; sensibilité : 70,8 % (n = 17/24 ; IC à 95 % : 50,8–85,1 %).
- Brosse/Spatule ectocervicale : 46 % (n = 23/50 ; IC à 95 % : 32,9–59,6 %) ; sensibilité : 82,1 % (n = 23/28 ; IC à 95 % : 64,4–92,1 %).

Méthodologie

Il s’agit d’une sous-analyse de cohorte prospective étudiant la distribution des MRM.La sensibilité de détection des MRM de M. genitalium a été déterminée à partir des ensembles de quatre échantillons urogénitaux de femmes aux États-Unis (écouvillon vaginal, urine, écouvillon endocervical et brosse/spatule ectocervicale).
Financement : Hologic Inc.

Limites

Incapacité à déduire le tropisme de M. genitalium.
La sensibilité était plus faible pour les échantillons d’urine/ectocervicaux positifs pour M. genitalium.

Malheureusement, l’accès à l’intégralité de cet article est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d’un compte.

Vous avez atteint la limite d'articles par visiteur

Inscription gratuite Disponible uniquement pour les professionnels de santé

Articles recommandés