Diabète de type 2 : les bénéfices cardiovasculaires des inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 augmentent avec l’IMC

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À retenir

  • Les données issues de la pratique réelle confirment que l’utilisation d’inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (sodium-glucose cotransporter-2 inhibitor, SGLT2i) est associée à une diminution des événements cardiovasculaires et de la mortalité, par rapport à l’utilisation d’inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (dipeptidyl peptidase-4 inhibitors, DPP-4i).
  • Un bénéfice plus important est observé chez les personnes atteintes d’obésité/obésité sévère.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’obésité peut altérer l’efficacité des médicaments aux propriétés lipophiles.
  • Les SGLT2i sont liposolubles.
  • Aucune étude antérieure n’a évalué l’effet de l’obésité sur l’efficacité des SGLT2i sur le plan cardiovasculaire dans la pratique clinique.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte s’est appuyée sur le service de recherche britannique Datalink sur la recherche en pratique clinique (Clinical Practice Research Datalink), mis en liaison avec les bases de données des hôpitaux et des statistiques nationales.
  • La population de l’étude a inclus 34 128 nouveaux utilisateurs de SGLT2i appariés selon un rapport de 1:1 à 34 128 nouveaux utilisateurs de DPP-4i sur la base de l’indice de masse corporelle (IMC) et du score de propension.
  • Financement : Fonds de Recherche du Québec – Santé ; Université McGill.

Principaux résultats

  • Les SGLT2i ont été associés à une diminution du risque d’événements indésirables cardiovasculaires majeurs (EICM ; rapport de risque [RR] : 0,78 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,69–0,88), par rapport aux DPP-4i.
  • Le risque d’EICM était plus faible pour les SGLT2i chez les personnes en insuffisance pondérale/de poids normal (RR : 0,54 ; IC à 95 % : 0,29–0,99) que pour les DPP-4i.
  • Aucune différence n’a été constatée concernant le risque d’EICM chez les personnes en surcharge pondérale (RR : 0,94 ; IC à 95 % : 0,73–1,22).
  • Le risque était plus faible pour les SGLT2i chez les personnes atteintes d’obésité (RR : 0,77 ; IC à 95 % : 0,66–0,91) et les personnes atteintes d’obésité sévère (RR : 0,67 ; IC à 95 % : 0,49–0,91).
  • Des tendances similaires ont été observées pour la mortalité cardiovasculaire et la mortalité toutes causes confondues ainsi que l’insuffisance cardiaque, mais pas pour l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral.
  • Les résultats étaient similaires selon l’âge, le sexe, les antécédents de maladie cardiovasculaire et le type de SGLT2i.

Limites

  • Il s’agit d’une étude observationnelle.
  • Facteurs de confusion résiduels potentiels.