Devoir faire un effort pour uriner après une chirurgie du prolapsus des organes pelviens est un facteur de risque de récidive
- Liz Scherer
- Résumé d’article
À retenir
- Devoir faire un effort pour uriner en préopératoire augmenterait le risque de récidive de prolapsus après une chirurgie du prolapsus des organes pelviens (POP), surtout à long terme.
Pourquoi est-ce important ?
- La rééducation des muscles du plancher pelvien en périopératoire ou l’utilisation d’émollients fécaux pourrait atténuer l’augmentation des pressions abdominales et du stress sur le plancher pelvien ayant fait l’objet d’une chirurgie réparatrice chez certaines patientes.
- Ces résultats soulignent l'intérêt d'envisager une rééducation des muscles du plancher pelvien pour sensibiliser à l’utilisation inconsciente des muscles abdominaux lors de la miction et la corriger.
Principaux résultats
- 59 femmes (moyenne d’âge : 64 ans) ont été incluses et suivies en postopératoire pendant au moins 12 mois ; 16 femmes ont dû fournir un effort pour uriner lors d’une étude de la relation pression/débit dans le cadre d’une étude urodynamique, tandis que 43 n’en ont pas eu besoin.
- À 12 mois, les femmes à risque de récidive de POP supérieur au stade II dans le segment antérieur qui n’ont pas eu à fournir d’effort pour pouvoir uriner ont présenté une survie sans maladie après la chirurgie significativement meilleure, tout comme les patientes à risque de récidive de POP supérieur au stade III dans le segment antérieur.
- Aucune différence entre les groupes n’a cependant été observée concernant la récidive centrale de stade II ou III ou supérieur.
Méthodologie
- Une étude rétrospective a examiné le rôle que joue la nécessité de devoir faire un effort pour uriner lors d’une étude urodynamique en préopératoire sur la récidive du prolapsus après une chirurgie réparatrice chez des femmes italiennes.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Limites
- Échantillon de petite taille ; étude rétrospective ; pas d’étude urodynamique postopératoire pour confirmer la persistance de la nécessité de devoir faire un effort après la chirurgie ; et symptômes autodéclarés.
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