Des variants génétiques sont associés à la persistance de l’immunité vaccinale

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Une nouvelle recherche suggère que des variants au sein des locus des antigènes des leucocytes humains (Human Leukocyte Antigen, HLA) et des protéines régulatrices des signaux sont associés à la persistance de l’immunité à la suite d’une immunisation.

L’étude d’association pangénomique (Genome-Wide Association Study, GWAS) de 3 602 enfants au Royaume-Uni et aux Pays-Bas a examiné la persistance de l’immunité vis-à-vis de 3 vaccins pédiatriques : le vaccin antiméningococcique de sérogroupe capsulaire C (MenC), le vaccin anti-Haemophilus influenzae de type b et les vaccins contenant le toxoïde tétanique (TT).

Les résultats, présentés dans la revue Cell Reports, montrent que des variants situés dans deux locus génétiques sont associés à la persistance de l’immunité induite par la vaccination à la suite d’une immunisation durant l’enfance.

Des associations ont été identifiées entre la persistance de l’immunité vis-à-vis de MenC et la présence de variants dans un locus contenant une famille de protéines régulatrices des signaux. Quatre allèles de HLA classiques (HLA DRB1*0301, HLA DQB1*0201, HLA DQB1*0602 et HLA DRB1*1501) ont été associés à l’immunité spécifique au TT.

Selon les auteurs, ces variants ne représentent probablement qu’une faible part des déterminants génétiques de la persistance de l’immunité induite par la vaccination, mais ils suggèrent également que les approches de dépistage néonatal pourraient bientôt intégrer les facteurs de risque génétiques qui prédisent la persistance de l’immunité, ouvrant ainsi la voie à des programmes de vaccination personnalisés.

Les chercheurs mènent actuellement des investigations approfondies sur la biologie des variants génétiques et prévoient également de mener des recherches sur de plus grandes cohortes et d’autres populations, afin de mieux comprendre comment le patrimoine génétique modèle les réponses aux vaccins.