Des symptômes gastro-intestinaux sont fréquemment observés dans le cadre du COVID-19

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À retenir

  • Dans cette étude monocentrique de patients atteints du COVID-19 à Wuhan, en Chine, un patient sur quatre (la plupart étaient des femmes) présentaient des symptômes gastro-intestinaux (GI).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le récepteur ACE2, auquel se lie le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), est exprimé non seulement dans les poumons, mais également dans les entérocytes.
  • L’infection pourrait suivre une voie digestive.

Principaux résultats

  • Âge moyen : 50,6 ans.
  • 26 % des patients présentaient des symptômes GI, parmi lesquels 62,8 % étaient des femmes (P = 0,033).
  • Les patients ayant des symptômes GI étaient, par rapport à ceux n’ayant pas de tels symptômes, significativement plus susceptibles de présenter :
    • des maux de gorge, des étourdissements et une fatigue (données non présentées) ;
    • un taux d’hémoglobine plus faible : 116,7 g/l (106–127), contre 133 g/l (114–141) ; P = 0,028 ;
    • un taux plus élevé de protéine C réactive : 7,3 mg/l (2,9–6,6), contre 3,8 mg/l (1,8–5,8) ; P = 0,021 ;
    • un taux plus élevé d’alanine transaminase : 64,1 UI/l (51,2–64,4), contre 46,6 UI/l (31,9–61,2) ; P = 0,049.
  • Les deux groupes ont fait l’objet de traitements similaires et ont présenté des résultats similaires (données non présentées).

Protocole de l’étude

  • Une étude monocentrique de patients atteints d’une pneumonie liée au COVID-19 a été menée à Wuhan (n = 254).
  • Les auteurs ont comparé les caractéristiques et les résultats cliniques de patients présentant des symptômes GI à ceux de patients ne présentant pas de tels symptômes.
  • Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine. 

Limites

  • Les symptômes GI spécifiques n’ont pas été répertoriés.
  • La période d’inclusion a été indiquée (du 20 décembre 2019 au 9 février 2020), mais pas la durée du suivi.
  • De nombreux patients étaient encore hospitalisés à la clôture de l’étude ; les résultats cliniques sont difficiles à évaluer.
  • De nombreuses données sont résumées, mais n’ont pas été rapportées.